Marc Tarabella : "L'Union Belge tue les petits clubs"

A l'occasion d'un débat organisé par Sport et citoyenneté au cœur du parlement européen de Bruxelles, Marc Tarabella, eurodéputé et président de l’intergroupe "sport" au parlement européen, a dit sa façon de penser en ce qui concerne le fonctionnement de l'Union belge qui ne prend pas assez en compte les petits clubs. Il est revenu aussi sur la banderole anti-Defour déployée au Standard.

"Le football est à l'image de la société. Nous sommes dans une société qui voit s'accroître les inégalités. Le football, c'est pareil. Il y a le football business, il y a une élite de grands clubs et les autres. Et puis, il y a le football de masse qui draine tous les week-ends de jeunes garçons et filles. Ce football-là souffre par manque de bénévoles et peut-être aussi parce que les financements ne retombent pas sur eux", a déclaré Marc Tarabella sur le plateau de "Sport Corner", une émission enregistrée au parlement européen.
Et l'Eurodéputé belge va encore plus loin lorsqu'il s'agit d'évoquer le mode de fonctionnement de la Fédération belge de football sur le plan financier : "Je pense que la Fédération belge a aujourd'hui un problème avec sa comptabilité. C'est aussi une entité qui ne sait pas trancher quand il le faut et à côté de cela, elle met en difficulté les petits clubs. Notamment, avec les horaires de matches de football qui ne sont pas compatibles avec des rencontres du dimanche qui sont télévisées alors qu'il y a des matches qui se disputent en divisions inférieures ou provinciales en même temps. Cela n'a pas de sens. L'Union Belge tue les petits clubs".
Supporter du Standard, Marc Tarabella a également donné son avis sur la fameuse banderole anti-Defour déployée lors du dernier clasico entre le Standard et Anderlecht.
"Le public de Sclessin est un public chaud et chaleureux, à part quelques éléments qui sont détestables. Je regrette cette banderole. Ce n'est pas de l'humour. C'est une faute de goût. Mais il y avait pire que cela mais c'est passé sous silence. On a lancé des cailloux sur Silvio Proto avant que le match ne commence. Le match n'aurait même pas du avoir lieu. Avec les caméras dont nous disposons aujourd'hui dans les stades, on doit pouvoir identifier les fauteurs de trouble. Quelqu'un qui jette un caillou en direction d'un joueur n'a plus le droit d'aller dans un stade de football", a-t-il déclaré.
Et de préciser : "La Fédération anglaise est probablement un exemple. Il y a eu des problèmes de hooliganisme en Angleterre et aujourd'hui, il n'y a plus de grillages dans les stades mais les gens qui provoquaient les problèmes ont été, parfois, interdits de stade à vie. Ce sont des mesures qui n'existent pas en Belgique. Je ne pense pas que les clubs et la Fédération ont envie d'aller vers cela et pourtant c'est ce qu'il faut faire de manière à ce que les familles puissent retourner au stade en toute quiétude".
Présent sur le plateau de "Sport Corner", Albrecht Sonntag (sociologue, coordinateur du projet européen "Football Research in an Enlarged Europe" et membre du comité scientifique de Sport et Citoyenneté) a tempéré les propos de Marc Tarabella : "Il n'y a pas que la sanction qui est nécessaire. Il faut aussi créer un environnement propice pour que les supporters se sentent chez eux dans le stade et pas seulement une vache à lait dont le club veut le mieux profiter".
Découvrez ici l'entièreté du débat traitant de la thématique "Sport et citoyenneté européenne", et plus précisément du projet FREE pluridisciplinaire et transnational, financé par la commission européenne, qui a comme objet le football.





VTFF gros naze, ton parti de merde il a bien tué les petites gens..... 

En tout cas vu sa complaisance à l'égard du Standard il est plus que certain que l'Union Belge ne tue pas TOUS les petits clubs.