Pour faire bander un peu les mauffs : En pèlerinage à Leicester, chez Wazyl

par Invité Jeu 2 Jan - 6:36

Bernard Stas, nous raconte son voyage à Leicester avec une centaine de supporters

Fin novembre, une première volée de fans bruxellois avait décidé d’entreprendre un pèlerinage à Leicester pour y rendre visite à l’ancienne icône anderlechtoise : Marcin Wasilewski.

Acclamés par le public local et revenus ravis de leur séjour, les supporters à la base du projet ont décidé d’entreprendre un nouveau trip pour le match du 29 décembre face à Bolton. "Nous n’étions plus 30 mais 100, explique Bernard Stas. Nous avons rempli deux cars. L’un avec des supporters plus calmes et l’autre plus chauds. Il y avait des Flamands, des Wallons, des fans du BCS, des supporters du O-Side, des interdits de stade et pourtant tout s’est déroulé à la perfection. La preuve que les supporters savent s’organiser sans débordement."

Entre discussions, histoires drôles et pintjes, les fans ont passé le temps lors du long voyage en bus qui les menait en Angleterre. "Nous sommes arrivés trente minutes avant le coup d’envoi. Heureusement, nous avions prévenu de notre venue et les stewards nous ont permis de nous garer près du stade pour gagner du temps."

La presse avait fait état de leur débarquement et tout le stade de Leicester attendait la centaine de gars tout de mauve vêtus, le numéro 27 floqué dans le dos. "Nous sommes entrés dans le stade sous les applaudissements du public. L’accueil fut fabuleux et le meneur du groupe a même été interviewé à la mi-temps par le speaker du stade."

Tout au long de la rencontre, les Mauves ont entonné des chants du Parc Astrid. "Nous ne voulons pas perdre notre identité de supporters. Nous sommes fans de Wazyl, pas de Leicester. Un moment m’a fort touché : nous avons lancé le stand up for Anderlecht et les supporters de Leicester se sont levés comme un seul homme. Ce fut poignant."

Après quelques échanges de mots avec Wasilewski et une ou deux pintes avec les autochtones, nos valeureux pèlerins sont repartis au pays avec une seule pensée en tête : à quand la troisième volée ?

source dhnet.be