MPH coache depuis les tribunes, et c'est autorisé

par **ketje** Ven 31 Jan - 11:35

John van den Brom a critiqué l'attitude de MPH, disant qu'aux Pays-Bas, cela ne se passait pas comme ça. Petit tour d’horizon de ce que Michel Preud’homme aurait pu faire s’il avait été coach à l’étranger.

Lors de son passage sur la VRT, John van den Brom a été très critique envers le comportement de Michel Preud’homme et du fait que cela ne se serait pas passé de la sorte aux Pays-Bas.

En réaction à cela, la DH s’est renseignée auprès de spécialistes étrangers et vous dresse le top de ce qu’aurait pu faire MPH s’il était coach…

En Angleterre : contrairement à ce qui a été dit, les entraîneurs suspendus ont accès à tout sauf aux vestiaires et à la zone mixte. Ils doivent se rendre en tribune et ne peuvent communiquer avec leur banc ou dans le vestiaire. José Mourinho se serait d’ailleurs caché dans le linge pour parvenir à délivrer son speech aux joueurs de Chelsea à la mi-temps.

Aux Pays-Bas : s’il ne peut pas se rendre en car avec les joueurs au stade, l’entraîneur tente toujours de faire passer ses idées. Les technologies sont souvent utilisées même si elles sont contraires au règlement. Il n’a pas non plus droit aux interviews d’après-match et aux conférences de presse.

En Allemagne : à partir de l’arrivée du coach et de son équipe au stade, il ne peut plus avoir de contact avec son staff et ses joueurs. Aucune communication n’est autorisée en tribune, mais les entraîneurs usent et abusent de subterfuges.

En France : comme en Belgique, l’entraîneur est envoyé en tribune, mais est très libre. Rudy Garcia (ex-T1 du Losc), un habitué des coups de fil, s’est d’ailleurs fait réprimander en Italie, pour usage de son téléphone.

En Italie : en Serie A, un entraîneur en tribune n’est pas censé parler avec ses joueurs. Un geste interdit mais peu souvent poursuivi.

En Suisse : d’après nos sources, peu d’entraîneurs sont suspendus lors des matches. Lorsqu’ils le sont, ils ne se cachent pas pour s’adresser aux acteurs sur le terrain.

En Argentine : les règles sont à peu près les mêmes que chez nous. Une amende, assez basse, doit toutefois être versée afin que l’entraîneur puisse prendre place en tribune.