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Standard-Lokeren: les "anti-Luzon" vont être poursuivis

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Standard-Lokeren: les "anti-Luzon" vont être poursuivis Empty Standard-Lokeren: les "anti-Luzon" vont être poursuivis

Message par den65 Ven 18 Avr - 14:34

Jo Vanhecke, qui dirige la cellule football du ministère de l'Intérieur, a confirmé vendredi midi à l'agence belga que tout sera mis en oeuvre pour être en mesure de poursuivre les "supporters" du Standard auteurs de troubles sérieux à l'issue du match de championnat de jeudi contre Lokeren (2-2) à Sclessin. "Ce sont évidemment des images précieuses qu'on ne manquera pas d'utiliser", souligne Jo Vanhecke en évoquant ce qui a été filmé par la VRT.

Ces actes d'hooliganisme violent à l'évidence la loi football selon le fonctionnaire. "En particulier les articles 22 et 23 interdisant aux gens de se trouver ailleurs qu'aux endroits autorisés par leur ticket", précise-t-il. "Quand ils les quittent c'est d'ailleurs toujours pour causer des troubles", ajoute-t-il. Une procédure judiciaire sera notamment engagée contre ceux qui s'en sont pris à la porte. "On va les identifier le plus vite possible, et ensuite les traîner devant le tribunal...", conclut en effet Jo Vanhecke.

Les hooligans, presque tous recouverts d'un capuchon, auraient par ailleurs aussi tenté de forcer la porte du vestiaire avant d'être bloqués.



Quand frustration rime avec stupidité

Jeudi soir, le Standard avait l'occasion de reprendre la tête du classement en cas de victoire sur Lokeren. Après un match nul arraché en fin de rencontre, certains pseudos supporters rouches ont eux, perdu la tête! Tout commençait avant le match à l'annonce de la composition inédite de Guy Luzon. L'Israélien s'attirait déjà les foudres de Sclessin qui n'hésitait pas à siffler et huer copieusement Ben Haim et Bulot, premiers choix de Luzon, à leur sortie.

Après la rencontre, cela a totalement dégénéré. Comme après chaque rencontre, nous, journalistes, descendons dans la mixed zone (endroit réservé exclusivement à la presse où se déroule les interviews d'après match). A l'entrée de cette mixed zone se tient un steward, très charmant au demeurant qui, sans doute à la retraite, rend service en se tenant devant cette porte pour accueillir la presse les soirs de match. Ce brave homme n'a donc rien pu faire lorsque, animé d'une haine certaine, une vingtaine d'énergumènes s'est présentée devant lui. Forçant le passage, la meute, légèrement alcoolisée, prenait possession des lieux sous nos regards médusés.

Cette joyeuse troupe (également constituée de quelques femmes qui fermaient la marche) shootait dans tout ce qui se trouvait sur son chemin (les barrières s'en souviennent encore). Leur but? Se retrouver face à celui qui était à la base de leur courroux : Guy Luzon. L'Israélien étant en pleine conférence de presse, dans une autre salle. Ces "supporters" décidaient, une nouvelle fois, de forcer le passage et d'emprunter l'escalier qui menait, d'une part, à la salle de conférence de presse et d'autre part, au couloir des vestiaires. Les joueurs, eux, restaient retranchés dans leur vestiaire avant de vite déguerpir afin de ne pas être confrontés à ces supporters en colère. Trouvant portes clauses, le groupe rebroussait chemin et repassait à nouveau devant nous en salle d'interviews. Alors qu'ils tentaient, tout comme nous, de faire leur travail, les cameramen se faisaient bousculer car ils filmaient les tristes événements. Après avoir encore proféré quelques insultes et caressé de la manière la plus douce les barrières de la mixed zone, la joyeuse troupe se rendait devant l'entrée officielle de la T1 afin d'y briser les vitres.



Une réaction disproportionnée, une sécurité absente

La première question qui nous venait à l'esprit était: comment ces supporters ont-ils pu, si facilement, accéder à une zone réservée et censée être sécurisée? A l'intérieur de cette mixed zone, les deux stewards, dont le physique d'athlète est plus que dissuasif, qui ont pour habitude d'attendre les joueurs en compagnie de la presse n'ont pas levé le petit doigt. A deux contre 20, le rapport de force était en effet un peu déséquilibré. Mais alors, pourquoi ne pas avoir appelé du renfort? Où était la sécurité? Que ce serait-il passé si la violence avait pris le pas sur la protestation? Nous, journalistes, dont le métier est de vous informer, vous lecteurs, n'étions absolument pas en sécurité dans une zone qui devait être protégée.

La seconde question que l'on peut se poser: une telle réaction avait-elle lieu d'exister? Que l'on ne soit pas d'accord avec les choix sportifs, c'est une chose. Est-ce pour autant une raison pour adopter un comportement plus primitif que raisonné? Non. Il y a certainement d'autres moyens pour se faire entendre. La violence n'ayant jamais rien arrangé. Notons tout de même qu'il s'agissait là d'une petite minorité et qu'elle n'est en aucun cas représentative des 26.000 fans qui garnissaient les gradins de Sclessin jeudi soir.

Une chose est certaine, les Liégeois n'auront plus le droit à l'erreur lundi prochain sur la pelouse du Club de Bruges sans quoi la frustration de certains pourrait encore laisser place à la stupidité des actes non réfléchis!

Le "pire" dans cette mauvaise histoire est sans doute que le Standard est toujours en tête de la compétition et ce, depuis 34 journées consécutives. Nous n'osons même pas imaginer quelle sera la réaction de certains si, d'aventure, les troupes de Guy Luzon venaient à perdre la tête...
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