Un nouveau complot ??? (RSCL)

par **loupnoir34** Ven 18 Avr - 14:37

Grabuge à Sclessin : de la casse, de l'intimidation vraiment gratuites?

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Bris de vitres, coups à un caméraman de la VRT, tentative de prise d'assaut de la salle de presse de Sclessin, intimidation des joueurs, cris de "Luzon démission" et insultes anti-sémites. Quelques dizaines de "supporters" des Rouches se sont distingués en ramenant un climat d'insécurité à Sclessin. Ce climat qui avait décidé l'an dernier Roland Duchâtelet à revendre son club.
Un match nul contre Lokeren (2-2) et une très mauvaise première mi-temps du Standard sont-ils suffisants pour expliquer un mouvement de colère et surtout une opération commando de quelques supporters contre leur club? Non, évidemment. Le Standard est en tête du championnat. Il a livré un championnat exemplaire et reste favori dans la course au titre. Pourtant, une vingtaine de supporters "cagoulés" ont tenté d'accéder violemment aux vestiaires et à la salle de presse du club liégeois. Il a suffi de quelques bris de vitre, d'une porte défoncée, d'un caméraman agressé, de journalistes bousculés et d'insultes de la part d'une poignée de supporters du Standard pour ramener un climat malsain dans les couloirs de Sclessin. Au point qu'on peut légitimement se poser la question si cette action n'a pas été préméditée. Le groupe Sudpresse, partenaire médiatique officiel du Standard, pose en tout cas la question. "D?abord, comment ces personnes ont-elles pu pénétrer aussi facilement dans des zones aussi sensibles que la mixed zone puis le couloir des vestiaires ? Où étaient les services de sécurité ?" écrit non sans pertinence Jérôme Vidotto dans La Meuse. Car si le Standard est toujours leader des Play-Offs 1, Roland Duchâtelet n'est-il pas également engagé dans une opération de revente du club. Traine-t-il trop? Hésite-t-il? Envisage-t-il de revenir sur sa décision? Ne se montre-t-il pas assez souple dans les négociations? L'action de ces "supporters" pourrait s'inscrire plutôt dans ce contexte-là et finalement n'être qu'une mesure d'intimidation. Alors? Violence gratuite? Ou pression malsaine? Le grand perdant, en tout cas, de ce regain d'agitation dans les coulisses de Sclessin, c'est l'équipe du Standard qui est loin d'être entourée de la sérénité nécessaire pour aborder ses prochains rendez-vous capitaux. A commencer lors de ce week-end pascal à Bruges.

Un été caniculaire en bord de Meuse ???? Suite et pas fin, très bientôt.. .