Les humeurs du Bomber

Matias Suarez redevient « El Artista » et le Sporting l’emporte au Gaverbeek !

Dans un match plaisant à suivre, l’Argentin a prouvé qu’il redevient petit à petit le merveilleux joueur qu’il était lorsqu’il a gagné le soulier d’or. Ce n’est pas encore le tout grand Mati, mais les éclairs de génie qui ont amené les deux buts des Roses (euh, des Mauves !) démontrent que Suarez est sur la bonne voie.

Une fois de plus (hélas !), l’arbitrage aura laissé à désirer. Certes, monsieur Van De Velde n’est pas à créditer d’un mauvais match dans son ensemble, mais le referee aurait dû brandir la carte rouge à Plet pour l’agression (deux pieds en avant) commise sur Defour. Comme l’arbitre n’a rien vu, c’est Steven qui s’est pris la jaune en raison de sa réaction.

Que l’homme en noir (même s’ils ne le sont plus très souvent !) n’ait pas bien vu la phase, soit ! Qu’il en aille de même pour les juges de ligne, soit encore ! Mais bon sang, l’utilisation de la vidéo permettrait d’interpréter l’action de manière plus judicieuse.

Combien de matchs n’ont-ils pas été faussés en raison d’un hors-jeu imaginaire ou … non sifflé, d’un penalty injustement refusé ou … accordé à tort, d’une agression non sanctionnée ou … d’une exclusion injuste. Il serait grand temps que les décideurs du football acceptent de vivre au vingt-et-unième siècle et adoptent les nouvelles technologies comme c’est le cas actuellement dans de nombreux sports. Les excuses invoquées pour se passer de la vidéo (perte de temps, affaiblissement de l’autorité arbitrale, difficultés techniques,…) ne tiennent absolument pas la route et l’on est en droit de se poser des questions sur les raisons réelles de ce refus. A la FIFA, Blatter commence à montrer des signes d’ouverture tandis que Platini, grand maître de l’UEFA, ne veut toujours rien entendre.