Stop au syndrome de Sclessin !

Il est plus que temps que le Standard redevienne maître de ses terres.
Dimanche dernier, le Standard a repris sa marche en avant à Gand en s’imposant, au finish, en infériorité numérique. Les Rouches ont donc conforté leur statut de leaders au classement des matches à l’extérieur (22 sur 33).
Une statistique, on le sait, qui contraste énormément avec le bilan des troupes de Vuko à Sclessin qui est le pire de l’élite avec seulement deux succès et huit points sur 27.
On a souvent stigmatisé le style de jeu des Liégeois pour expliquer une telle différence de rendement. En effet, à l’extérieur, comme ce fut le cas à Gand, les Rouches n’ont pas tout le temps l’obligation de faire le jeu. Que ce soi à Gand, à Genk, à Charleroi ou encore à Anderlecht, les Rouches ont été dominés pour finalement s’imposer à chaque fois.
Le Standard est-il donc devenu une équipe de contre-attaque ? En partie. "Voilà ce qui arrive quand on respecte les consignes du coach", précisait Adrien Trebel.
Ce dernier insinuerait-il, indirectement, que les Rouches oublient les ordres de leur mentor lorsqu’ils évoluent à Sclessin ? Non. Il y a assurément là une dimension émotionnelle.
Sclessin est depuis des décennies un enfer pour l’adversaire. Mais cette saison, l’enfer a changé de cibles ! Ce sont les Rouches qui, dès qu’ils évoluent à domicile, sont tétanisés par l’ambiance, pas toujours joyeuse, qui règne en tribune.
"Ai-je un problème à évoluer à Sclessin ? Non, mais c’est le cas pour certains d’entre nous qui ont peur de jouer à Sclessin", avouait Laurent Ciman.
Pourtant, tout avait bien commencé en juillet avec un plantureux succès 3-0 contre Charleroi. Mais depuis, hormis le succès contre Malines, c’est le néant le plus total.
Il est certain que les fans Liégeois n’ont pas souvent été gâtés par leurs idoles cette saison. Or, à l’heure actuelle, le Standard est à un point du Top 6 et à quatre unités du Top 3 à quelques jours de la réception de Lokeren.
"Peut-être devrions-nous demander à jouer à Lokeren samedi", blaguait Julien de Sart.
Ces propos, bien qu’ironiques, traduisent tout de même un malaise qui est provoqué par le simple fait d’évoluer à la maison. Devenu plus exigeant, le fabuleux public de Sclessin est également davantage impatient.
Dès lors, les coups de sifflets se font entendre beaucoup plus rapidement que par le passé. Les relations tendues entre une partie des fans et le président Duchâtelet n’arrangent pas non plus les affaires des joueurs.
Dès lors, ce samedi, le Standard doit profiter de l’élan de sa victoire à Gand pour "terminer l’année en beauté à Sclessin", comme l’espérait Laurent Ciman.
Pour ce faire, joueurs et supporters devront être au top, chacun dans leur domaine, pour que Sclessin s’embrase à nouveau, mais dans le bon sens cette fois !

L’état du terrain n’est plus une excuse

Cette saison, le terrain de Sclessin a été critiqué à plusieurs reprises par les adversaires mais également et surtout par les Standardmen.
On se souvient des critiques vives de Paul-José Mpoku adressées à l’équipe de jardiniers du club.
"Je ne sais pas ce qu’ils font, mais le travail est mal fait."
Se retourner contre l’état de la pelouse, c’est souvent typique d’une équipe en plein doute qui se cherche des excuses. Or, même si le gazon de Sclessin n’est pas propice au jeu en une touche de balle, il serait trop réducteur de résumer les mauvais résultats à domicile au tout aussi mauvais état du terrain.
"Ce n’est pas facile d’évoluer dessus, mais c’est la même chose pour les deux équipes. On doit surtout reconnaître qu’on n’est pas bon à domicile. Si les autres équipes arrivent à marquer et à s’imposer chez nous, nous devons être capables d’en faire de même", soulignait Adrien Trebel. Dimanche à Gand, Jelle Van Damme précisait également que la surface de jeu de la Ghelamco Arena n’était pas meilleure que celle de Sclessin.
Précisons également qu’il n’est pas question de mettre à profit la trêve hivernale pour changer le gazon liégeois.

"Retrouver l’union sacrée"

Dimanche dernier à Gand, le contingent de 1.000 supporters liégeois est resté encore plus de 20 minutes après le match dans les travées de laGhelamco Arena à chanter.
Une image qui se fait bien trop rare à Sclessin qui a pris la fâcheuse habitude de se vider à la vitesse de l’éclair après les matches.
Cela fait en effet longtemps que les chants de victoire ont laissé la place aux protestations et aux coups de sifflets.
Cependant, cela pourrait changer ce samedi pour la réception de Lokeren comme le confirme le président de la Famille des Rouches, Eddy Janssis.
"On a eu, mercredi dernier, une assemblée générale avec les présidents des différents clubs de supporters et Monsieur Lawarée. Ce dernier nous a confié que les joueurs avaient une pression terrible sur les épaules lorsqu’ils évoluaient à domicile suite aux mauvais résultats."
Suite à cette réunion , une réflexion est née dans le chef des supporters rouches.
"On a pensé à plusieurs choses. Il n’est pas exclu que nous organisions quelque chose dans les prochains jours", poursuit Eddy Janssis.
Ce samedi, à l’occasion de la réception de Lokeren, un message va être passé aux différents clubs de supporters. Un message très clair:
"Il faut soutenir l’équipe. Du début à la fin de la rencontre. Mais attention, cela doit aller dans les deux sens. Les joueurs doivent également se donner pour nous. Mais si supporters et joueurs tirent dans la même direction, les résultats ne pourront qu’être meilleurs."
D’une manière générale, l’ambiance à Sclessin a bien changé ces dernières semaines. "Cela ne date pas de cette saison", reconnaît Eddy Janssis. "Je pense que depuis les deux titres consécutifs en 2008 et 2009, les fans sont devenus plus exigeants. Dès lors, les sifflets sont plus rapides qu’auparavant."
Et ça, le président de la Famille des Rouches veut proscrire. "Il faut arrêter de siffler les joueurs. Je peux concevoir qu’un concert de sifflets pour accompagner la montée au jeu d’un joueur ne soit pas propice à une hausse de sa confiance. Notre rôle est de supporter. Samedi, et pour les futurs matches, on doit retrouver l’union sacrée à Sclessin et refaire de notre stade, un enfer pour l’adversaire."

Lambo le Standard ne peut pas joué chez lui comme à la Gantoise

C'est le problème n° 1 du Standard

Si il joue l'attaque, il prend des goals

supporters de la win !!!! il aurai perdu il aurai balancé les sièges

Angel XP a écrit:Lambo le Standard ne peut pas joué chez lui comme à la Gantoise

C'est le problème n° 1 du Standard

Si il joue l'attaque, il prend des goals

Oui mais le blême c'est que ceux qui viennent chez nous font aussi ce qu'on fait chez les autres. En clair, ils profitent de nos faiblesses à savoir le triste niveau de certains joueurs, le manque de sens tactique de Vuko (Luzon ?), le manque d'ambition de Duche

fabs a écrit:supporters de la win !!!! il aurai perdu il aurai balancé les sièges

Oui faut fermer la T1 et la T2

Faut arrêter avec la peur des joueurs de jouer à Sclessin ! Alors pourquoi l'un des seuls à jouer à un bon niveau est un nouveau,en l'occurence Trebel ??
La seule défaite à Sclessin qui est compréhensible est celle contre Bruges.Pour le reste,ce n'est pas normal...
Les 2 problèmes du Standard selon moi : 1) Incapable de faire le jeu,on se crée difficilement des occasions de buts à domicile,donc les autres en profitent...
                                             2) Plusieurs joueurs ne reviennent pas lors des reconversions défensives ( les 3/4 des buts qu'on se prend à domicile sont des contres attaques ! )

Je trouve que les supporters sont encore indulgents pour le moment,car 2 victoires à domicile alors qu'on est fin décembre,c'est juste inadmissible pour un club comme le Standard ! 

Sur ce,allez Standard ! 

Vous etes tous une bandes de blaireaux, si le standard bat lokeren nous sommmes dans le top 6 ET NOUS JOUONS A DOMICILE ! HO MERDE LE STANDARD GAGNE JAMAIS LES MATCHES IMPORTANT ! mourafffffffff, lokeren va prendrrrrrrrrrrrrrrrrreeeeeeeeeee  je vous le garanti !!!!!!

GAZZZZZZZZZZZZZZZZZ :gan: