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Les capitaines au parloir

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Message par david le rouche Lun 20 Juil - 11:31

La reprise en D1 approche. Jusqu’à dimanche, nous vous plongeons dans l’univers des capitaines de Pro League. Premier épisode avec Silvio Proto qui porte le brassard à Anderlecht. (DH)


Vous entamez votre deuxième saison en tant que capitaine du Sporting. Avec une nouvelle approche après la roisième place de l’an dernier ?
“Pas vraiment. Je sais que je suis trop gentil et que c’est parfois un handicap pour ce rôle. Je ne peux pas changer ma nature profonde. Je sais tout de même que je dois apprendre à plus faire respecter la discipline. C’est impossible à faire seul mais je peux heureusement compter sur l’aide d’autres anciens comme Olivier (Deschacht), Guillaume(Gillet) et Steven (Defour). Pour répondre totalement à votre question, on va donc faire régner plus la discipline cette saison par rapport à l’an dernier. Voilà ce qui va changer.”


Comment fait-on pour avoir plus de discipline ? On augmente le tarif des amendes ?
“Non, les amendes sont dépassées. Ça touche plus certains joueurs d’avoir une séance d’entraînement supplémentaire que de sortir un billet de vingt euros.”

Et élevez la voix, ça marche ?
“Ça m’arrive, sur le terrain ou dans le vestiaire, mais ce n’est pas le brassard qui m’y oblige. Je le ferais de toute manière. C’est dans l’éducation que j’ai reçue : quand tu dois dire quelque chose à quelqu’un, tu lui dis en face et pas dans son dos.”

Avez-vous un modèle comme capitaine ?
“Non, pas vraiment. On m’a souvent dit que Thomas Chatelle avait été un super capitaine à Genk mais je ne l’ai pas connu dans ce rôle-là. En fait, c’est compliqué d’avoir un modèle de capitaine car le rôle évolue sans cesse. La mentalité d’un jeune maintenant et d’un jeune il y a dix ans est très différente. D’une manière globale, les vestiaires ont beaucoup rajeuni ces dernières années et c’est encore plus le cas à Anderlecht. Il faut donc s’adapter.”


Les jeunes ont-ils encore peur du capitaine?
“Il ne faut pas parler de peur. Je n’ai jamais eu peur d’un capitaine. Il ne faut justement pas être craint par le groupe. Le capitaine doit être vu comme quelqu’un qui peut aider l’équipe.”

Avez-vous pu aider personnellement un joueur la saison passée ?
“Je ne vais pas parler d’un cas particulier mais j’essaie d’être présent quand je remarque qu’un joueur est dans le trou psychologiquement. Je viens près de lui, je l’encourage et j’essaie de lui faire remonter la pente.”

Dans ce rôle-là, vous êtes pratiquement un adjoint de Besnik Hasi.
“Oui, c’est vrai. Comme lui, j’attache de l’importance à la bonne vie du groupe.”

Le brassard offre-t-il une relation privilégiée avec l’entraîneur ?
“Je ne suis pas vraiment son relais sur le terrain. C’est impossible en tant que gardien. J’essaie juste de bien retenir la théorie qu’il donne et de crier si quelqu’un semble l’avoir oubliée. En dehors du terrain, c’est vrai que j’ai un bon rapport avec le coach. Aussi parce que j’ai encore joué avec lui et qu’on est au club depuis longtemps. Il peut aussi parler
tactique parfois et demander mon avis, comme il le fait avec d’autres, comme Steven ou Olivier.”

Le brassard apporte visiblement pas mal de responsabilités, voire de difficultés.
Apporte-t-il aussi des choses agréables ?
“Oui, de la fierté. Demandez à n’importe quel gamin qui commence le football : c’est un rêve d’être le capitaine de l’équipe la plus titrée du Royaume. Je mesure la chance que j’ai.”

Il paraît d’ailleurs que les brassards que vous portez sont les seules choses que vous refusez d’offrir, contrairement aux maillots, aux gants ou aux chaussures.
“Oui, c’est vrai. Je les garde tous précieusement chez moi. Chaque brassard est floqué différemment, avec la date, le lieu et l’adversaire. Ça sera donc un très beau souvenir pour plus tard.”

Dans votre vestiaire, vous avez trois anciens capitaines (Deschacht, Gillet et Defour au Standard) et trois Souliers d’Or (Defour, Suarez et Praet). Cela facilite-t-il votre travail ou, au contraire, cela vous affaiblit-il ?
“Avoir plus de leaders qui t’aident, c’est une bonne chose. C’est mieux ça qu’un seul capitaine qui dirige tout seul.”

Steven Defour prend-il déjà autant de place dans le vestiaire qu’il en avait au Standard ?
“Non, il est plus discret qu’on ne le pense. Quand il était au Standard, j’avais l’image de quelqu’un qui devait parler énormément dans le vestiaire. C’était une image tronquée, je pense. Il n’est pas le bavard qu’on imagine. Par contre, sur le terrain, il sait dire exactement la bonne phrase au bon moment pour l’organisation de l’équipe. Là, on sent toute son expérience.”

Pensez-vous que votre brassard est jalousé par un autre joueur dans le vestiaire ?
“Non, je ne crois pas. Olivier l’a eu mais a décidé lui-même de le remettre, Guillaume est parti avant de revenir et Steven est finalement encore assez nouveau à Anderlecht. Je suis l’un des plus anciens. C’est donc logique que je le porte. Maintenant, si on me le retire un jour, j’accepterai et je n’en ferai pas un drame.”

Dernière mais essentielle question : vous choisissez pile ou face lors du toss ?
“Je n’ai pas de tactique (rires). Par contre, il faut arrêter de croire qu’Anderlecht veut toujours jouer avec la partie descendante du terrain en seconde période. On a renversé la vapeur en “montant” et on a déjà perdu en “descendant”. Par contre, le toss est souvent un moment sympa, surtout quand c’est Jelle Van Damme ou Timmy Simons en face. On en profite pour se chambrer et rigoler un peu avant le coup d’envoi.”


Silvio Proto nous dévoile une partie de l’intimité de son vestiaire à Anderlecht

Le capitaine doit connaître ses équipiers sur le bout des doigts. On a donc demandé à Silvio Proto de nous en dire un peu plus sur l’intimité du vestiaire anderlechtois  à six jours de la reprise en championnat, contre Waasland-Beveren. Et aussi de se mouiller dans quelques pronostics.

Qui sera la révélation du Sporting ?
“J’espère le prochain transfert (sourire).”

Qui sera le meilleur buteur du Sporting ?
“Mitrovic ne sera plus là, donc il faut trouver quelqu’un d’autre. Guillaume (Gillet) sait mettre des buts mais il jouera plus bas s’il reste (sourire). Je dirais donc une recrue.”

Qui a la meilleure condition physique ?

“Leander Dendoncker. Et Guillaume Gillet. Regardez après un match, ce sont les seuls qui continuent à courir quand l’arbitre a sifflé (rires).”

Qui est le meilleur dribbleur ?
“Matias Suarez et Dennis Praet. Ils sont tous les deux très surprenants. Quand Mati sera à 100 %, il sera encore au-dessus de Dennis. Même à soixante-cinq, il gardera cette magie qu’il a dans les pieds.”

Qui a la plus grande gueule ?
“Moi (sourire). Mais pas dans le sens péjoratif du terme. C’est moi qui ose le plus parler mais je ne suis pas une grande gueule qui fait le malin. Ce n’est pas mon genre.”

Qui est le plus blagueur ?
“Beaucoup sont partis, comme Wasilewski ou Legear. Les jeunes ne font pas beaucoup de blagues. Ils ne sont pas du style à mettre du savon dans les chaussettes d’un gars qui prend sa douche. Le plus marrant, c’est Olivier (Deschacht). Ce n’est pas le plus blagueur mais on rigole bien avec lui. De lui ? Oui, des fois aussi (rires).

Qui méritera le brassard en ton absence?
“Olivier encore. C’est lui qui est le plus ancien au club. Je pense qu’il y aura de toute manière une hiérarchie claire à ce niveau
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Message par loupnoir34 Lun 20 Juil - 13:23


Silvio saura t'il se remotiver ? Perso,je le trouvais en perte de vitesse la saison passée, il est vrai qu'il restait sur 2 saisons,où son rôle fut déterminant,pour l'obtention du titre...

En tant qu'ancien,il devra remettre de l'ordre dans les vestiaires,car il semble que la saison passée fut gangrénée par une mauvaise ambiance (dixit Chancel...)
Info ou intox ?
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Message par zebre270157 Lun 20 Juil - 20:30

merci pour l'article réservé aux abonnés dans la dh

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Message par david le rouche Mar 21 Juil - 14:00

zebre270157 a écrit:merci pour l'article réservé aux abonnés dans la dh

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Avec plaisir, il y en aura encore 5 autres un chaque jour, je vais essayer de les mettre tous
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Message par loupnoir34 Mar 21 Juil - 14:22

david le rouche a écrit:
zebre270157 a écrit:merci pour l'article réservé aux abonnés dans la dh

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Avec plaisir, il y en aura encore 5 autres un chaque jour, je vais essayer de les mettre tous

Super David ,comme je te l'ai déjà écris,ce serait bien un "animateur" Rouche pour le fofo,un peu à l'image de ce que faisait Lambo avant... juste
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Message par david le rouche Mer 22 Juil - 10:16

A Il y a deux mois, Sven Kums soulevait son premier grand trophée. Si on lui avait dit ça lorsqu’il a été poussé vers la sortie à Anderlecht, jamais il n’y aurait cru.
La saison n’a pourtant pas été simple pour le Dilbeekois. Blessé au genou un long moment, il n’a pas pu guider ses hommes sur la pelouse lors du premier tour.
“Ce n’était pas facile”, raconte celui qui a reçu le brassard dès sa première saison
chez les Buffalos. “Comme tu travailles seul, tu n’es pas en contact permanent avec le groupe.” 

Comment avez-vous donc agi pour assumer votre rôle ?
“J’étais présent lors de tous les matches à domicile et lors de certains déplacements. À la Ghelamco Arena, je descendais à chaque fois dans le vestiaire à la pause pour dire un truc aux joueurs. Je voulais les soutenir, les motiver même si je ne pouvais pas jouer. Je ne sais pas si cela avait réellement un impact pour eux mais, pour moi, c’était important de le faire.” 

Vous êtes un guide dans le vestiaire ?
“C’est mon job, non ? Je fais de mon mieux pour faire le boulot.”

Quelle est votre méthode ?
“Je replace, je motive et je montre l’exemple sur le terrain et en dehors de celui-ci.
C’est important que tout le monde sache comment agir.”

Et pour ça, il faut parfois gueuler…
“Sur le terrain, je crie. Mais en dehors, on ne m’entend pas trop. Je ne suis pas un
grand bavard ou un mec qui sort de ses gonds à la moindre contrainte. Je reste toujours calme et c’est ce que mes équipiers apprécient chez moi. C’est ma grande
force.”

Il faut parfois pouvoir en recadrer certains !
“Ça arrive mais je suis surtout là en cas de besoin. Un gars est mal dans sa peau, veut un conseil, il vient chez moi et on discute. Beaucoup le font. Je ne suis pas le
seul à assurer ce rôle. Des gars comme Neto, Rafinha ou Vandenbussche sont aussi
des leaders.” 

Mais vous êtes le patron naturel de l’équipe…
“Je ne pense pas avoir une âme de leader. Ce n’est pas naturel pour moi d’être aux
commandes car je ne suis pas du style à faire du bruit.”

Comment êtes-vous devenu capitaine ?
“Je l’étais déjà chez les jeunes à Anderlecht et pourtant j’étais timide. J’ai beaucoup appris et beaucoup mûri quand j’ai quitté la Belgique pour les Pays-Bas. J’ai quitté ma zone de confort et j’ai compris qu’il fallait parfois s’exprimer pour  s’imposer. C’est là que j’ai grandi au niveau du leadership.”

Qui était votre capitaine à Heerenveen ?
“Il y en a eu plusieurs. Victor Elm a porté le brassard. C’était un bon capitaine. Son
calme et ses conseils sont une source d’inspiration. Il savait nous guider sur le terrain.”

Avez-vous d’autres modèles ?
“Xavi est un personnage que j’ai toujours adoré. Lui non plus n’est pas un grand bavard mais sur le terrain, il dirige grâce à son jeu. Il ne crie pas et ne fait pas de cinéma.”

Son positionnement de médian axial y est peut-être pour quelque chose…
“Oui. J’évolue également à cette position et cela joue un rôle car je suis celui qui dicte le tempo de l’équipe.”

Quand on voit des capitaines comme Simons, Van Damme ou Proto, on se dit que vous êtes jeune pour porter le brassard…
“L’âge n’est pas un problème. Que tu aies 25 ou 35 ans, tu dois montrer que tu es le patron.”

Prenez-vous la parole avant un match ?
“Nous nous retrouvons toujours en cercle avant le coup de sifflet. Là, je distille les dernières consignes. C’est une sorte de piqûre de rappel même si ce moment sert surtout à  galvaniser les titulaires.”

Seriez-vous déçu que le coach décide de vous retirer le brassard ?
“Oui ! C’est logique, non ? Je l’étais l’an passé et il a une grosse valeur à mes yeux.
Être capitaine d’un tel club est un réel bonheur.”

On vous sait très proche d’Hein Vanhaezebrouck. C’est important que le capitaine s’entende bien avec son coach ?
“Nous avons un bon contact et ce même quand je jouais aux Pays-Bas. Il me fait vraiment confiance mais cela ne l’empêche pas de me critiquer. Cela ne me pose pas de problème. Il me conseille et me donne des consignes.”

De quel genre ?
“À propos de tout mais il ne m’oblige pas à crier à outrance ou à agir d’une manière
qui n’est pas la mienne.”



Sven Kums nous dévoile une partie de l’intimité de son vestiaire à La Gantoise.

K Qui sera la révélation à Gand ?

“J’aurais bien parlé de gars comme Simon, Raman ou Saïef mais ils ont beaucoup
joué et on connaît déjà leur talent. Il est difficile de parler de révélation.”

K Qui sera le meilleur buteur ?
“Depoitre. J’ai vraiment besoin de justifier mon choix ou ça coule de source ?”

K Qui possède la meilleure condition
physique ? “Matton nous a impressionnés lors des tests médicaux. Il était largement
au-dessus des autres. Il a une endurance folle.”

K Qui est le meilleur dribbleur ?
“Si tu dois stopper Simon en un contre un, t’es pas bien !”

K Qui a la plus grande gueule ?
“Dejaegere et Neto sont toujours à deux et ne font que parler. Ils sont du style à
mettre l’ambiance. Un gars comme Saïef est plus arrogant mais ça reste très gentil.”

K Qui est le plus blagueur ?
“Vandenbussche et Depoitre. Ce sont des blagues à l’ancienne mais ça marche bien.”

K Qui méritera le brassard en ton absence ?
“Asare a toujours fait le boulot. Il ne parle pas beaucoup mais avec un joueur comme ça, tu n’as pas de mauvaises surprises.”



Les vacances ont fait du bien aux organismes des Gantois qui ont souffert tout au long de la saison mais également suite aux célébrations du titre. Sven Kums aurait pu ne pas avoir de véritables vacances mais ses plans ont changé au dernier moment. “Je devais me faire opérer du genou mais nous avons décidé de ne pas le faire.”

N’est-ce pas risqué de jouer avec une blessure qui persiste ?
“J’ai parfois encore de petites douleurs qui font que je travaille seul lors de certaines séances mais pour le reste, tout va bien. J’ai terminé la saison sans
problème. Je n’avais aucune garantie que l’opération solutionne le problème.” 

N’avez-vous pas peur de vous blesser à nouveau ?
“Si, bien sûr mais j’espère que ça ira mieux même si nous jouerons encore plus de matches que la saison passée.”

On suppose d’ailleurs que vous attendez tous la Ligue des Champions…
“On a déjà envie d’y être et de connaître nos adversaires.”

Et en Pro League, quels objectifs vous êtes-vous fixés ?
“Nous n’avons pas d’objectif précis à part accrocher le Top 6 et puis voir. Un nouveau championnat commencera en playoffs.”

Tout le monde épiera La Gantoise…
“Et tout le monde voudra battre le champion. La pression est là et ce sera difficile mais nous sommes prêts. Nous avons su gérer l’an passé.”

Vous êtes prêts à affronter tous ces défis ?
“Oui ! La préparation a été lourde et bonne. Nous avons disputé de nombreux matches et beaucoup de choses positives en sont ressorties. Nous voulons  continuer sur la lancée de l’an passé avec un football positif, rapide et au sol.”

Êtes-vous encore plus forts que lors de la dernière saison ?
“Le groupe est le même et des renforts y ont été ajoutés. Les nouveaux se sont
très vite adaptés. Chez nous, c’est simple car tout le monde parle à tout le monde.”

Il n’y a pourtant toujours pas de réelle star dans votre équipe…
“C’est notre force. Nous sommes un collectif. On fait le truc ensemble et tout le monde peut être remplacé sur le terrain.”

Comment s’est passé le fameux team building ?
“Vraiment bien même si c’est lourd physiquement. C’était une compétition entre les différentes chambres. J’étais avec Matton, Dejaegere et Vandenbussche.”

Et qui a gagné ?
“Nous bien sûr ! Nous aurons droit à trois jours de congé cette année alors que les autres auront un décrassage d’après-match. C’est toujours utile.” (rires)

D’un point de vue personnel, on suppose que vous espérez vivre une saison à l’image de la précédente…
“Oui mais sans blessure. J’ai envie de vivre une saison pleine même si, vu le nombre de match, l’effectif tournera certainement. On aura besoin de tout le monde.”
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Message par david le rouche Jeu 23 Juil - 12:21

La rencontre se déroule à Garderen, où Bruges a passé une longue semaine en stage. Et des séjours de préparation à l’étranger, personne n’en a vécu autant que le Brugeois. À 38 ans (il en aura 39 en décembre), il est encore l’un des piliers de son équipe. La preuve : personne ne semble capable de le faire vaciller de sa place de titulaire et encore moins de capitaine. Entretien avec un patron, un vrai.

Timmy, votre coach a dit qu’il avait des joueurs pour évoluer à votre poste, mais que ce n’était pas la même chose quand son capitaine n’était pas là…
Oui, mais, un jour, ce sera fini et il faut déjà réfléchir à cela.

Cette déclaration de Michel Preud’homme signifie quand même que vous possédez un rôle central sur et en dehors du terrain !
“Je sais qu’on joue différemment sans moi, mais je sais que des gars sont capables de prendre mon poste.”

Même en tant que leader ?
“Nous possédons plusieurs joueurs d’expérience. Je suis capitaine, mais d’autres jouent un rôle similaire au mien, même si les manières de chacun diffèrent. Je  pense, par exemple, à Tom De Sutter, à Victor Vazquez ou à Davy De fauw. Un seul joueur ne peut mener un groupe de trente personnes. Les gars autour de moi m’aident beaucoup, nous formons un petit noyau de meneurs.” 

Quelle est votre manière de donner des consignes ?
“Je n’aime pas crier pour crier. J’essaie de parler calmement. Sur le terrain, je suis plus explosif.”

Comment ça ?
“J’essaie de faire respecter les consignes. Le coach crie, mais moi aussi si quelqu’un ne semble pas avoir saisi ce qu’il doit exactement faire. Je dois guider sur le terrain et il faut être rapide, clair et précis.”

Ça, vous le faites déjà depuis des années…
“Être un leader est une chose importante pour moi. J’aime guider, aider, conseiller.”

Vous étiez comme ça étant plus jeune ?
“Je me souviens de mes premiers matches à Bruges. J’avais 24 ans et je donnais
déjà des consignes à tout le monde sur le terrain. J’ai revu des images et je me suis
dit: Reste calme. (rires) Je n’en peux rien, j’ai toujours été comme ça. Je ne fais pas ça pour critiquer mais pour aider l’équipe. Je suis d’ailleurs preneur de toutes
remarques !”

Dont celles de Michel Preud’homme ?
“Nous avons une bonne relation. C’est logique qu’il parle différemment à un jeune ou à un gars de plus de 35 ans. Il sait ce qu’il veut car il n’oublie rien et va toujours dans le détail. C’est l’un des meilleurs coaches que j’ai connus.”

Vous êtes heureux d’être capitaine ?
“Mieux, j’en suis extrêmement fier ! J’aime ça. C’est un symbole important.”

Vous porterez le brassard encore longtemps ?
“On verra bien. Je ne me fixe pas d’objectif. À mon âge, je ne peux pas dire que
je vais encore jouer durant trois ans.”

Pourtant, vous êtes épargné par les blessures !
“C’est une chance. Physiquement, je me sens bien mais c’est difficile d’être au top
si tu joues tous les trois jours. Parfois, c’est frustrant de ne pas être au meilleur
niveau. Je dois travailler différemment d’un jeune et c’est logique. La récupération
n’est pas la même que pour un gamin de vingt ans. Je dois sentir quand j’atteins
la limite et qu’un trop gros effort va gêner ma récupération. Mais je n’aime pas rater
un entraînement ou même un exercice alors que le coach me dit parfois de lever
le pied. Je sais encore tout faire mais pas toujours au niveau auquel je le voudrais.”

Certains ont peur de faire la saison de trop…
“Je n’ai pas peur de cela. Je préfère une saison de trop qu’une trop peu. Je veux
encore gagner le plus de choses possible. Pas pour finir en beauté, juste parce que
c’est l’objectif de tout pro. En fait, j’ai davantage peur de me couper totalement du
football. J’ai tout fait pour qu’à la fin de ma carrière, je ne sois pas dépendant du
football. Mais stopper sera difficile.”



Timmy Simons nous dévoile une partie de l’intimité de son vestiaire au Club Bruges.

K Qui sera la révélation à Bruges ?
“Diaby est vraiment bon. Il apporte quelque chose en plus, mais il y a de la concurrence à son poste.”

K Qui sera le meilleur buteur ?
“Ça fait deux ans d’affilée que je dis De Sutter alors je n’échappe pas à la tradition.
S’il reste !”

K Qui possède la meilleure condition physique ?
“Diaby va vite et possède un gros moteur.”

K Qui est le meilleur dribbleur ?
“Izquierdo est de loin le plus doué techniquement.”

K Qui a la plus grande gueule ?

“C’est moi ! (rires) Il n’y a pas de joueur arrogant chez nous. Mais, pour plaisanter, je vais dire Vormer car c’est un Hollander.” (rires)

K Qui est le plus blagueur ?
 “Claudemir n’arrête pas de rire et de plaisanter avec les autres. Tu passes à côté de lui et il te pousse. C’est assez gentil.”


K Qui méritera le brassard en ton absence ?
“Vazquez ou Refaelov. Ce sont des gars qui font partie du noyau de leaders, mais ils possèdent déjà des responsabilités sans brassard.”



Cette année, Timmy Simons veut devenir champion de  Belgique

Les années filent et ne se ressemblent pas pour Timmy Simons. Cette nouvelle  saison, il risque fort de la débuter en tant que défenseur central. S’il a déjà dépanné à ce poste, il reste convaincu d’être meilleur dans l’entrejeu. “Je suis plus à l’aise en tant que numéro 6. Les deux postes sont différents. Je peux dépanner en défense quand on en a besoin ou quand on évolue dans un autre système mais quand la condition est là, je préfère évoluer dans le milieu de terrain.”

Bruges est-il plus fort que la saison dernière ?
“C’est encore difficile à dire car nous n’avons pas encore joué de rencontre officielle (NdlR : l’interview s’est déroulée avant la Supercoupe). En règle générale,
je trouve que les automatismes commencent à se ressentir avec les nouveaux. C’est plus simple que l’année passée car nous avons l’avantage de ne pas avoir perdu trop de joueurs.”

Des départs sont encore possibles…
“Oui et il faut avoir des options de remplacement si ça arrive. Nous avons besoin du noyau le plus compétitif possible. Prenons l’exemple de Thomas Meunier. Nous  devons jouer de manière complètement différente quand il n’est pas là. Je sais qu’il est prêt à jouer plus haut, mais je préfère le garder avec nous. Je lui ai dit.” (rires)


La perte du titre a été digérée ?
“Oui. Ce n’est pas simple, mais nous n’avons pas le choix. On doit se concentrer sur l’avenir car on ne peut changer l’histoire. Nous étions pourtant si près de tant de choses.”

Cette année, Bruges l’annonce : le titre est la priorité !
“On verra bien. Nous avons faim de tous les titres. Si, comme l’an passé, il faut  choisir, le championnat passera avant le reste, mais jusque-là, nous devons jouer sur les trois fronts, même si cela signifie une nouvelle saison extrêmement lourde. Laisser tomber un des objectifs de la saison est vraiment difficile.”

Les préliminaires de la Ligue des Champions sont le premier grand rendez-vous pour le Club Bruges…
“À l’époque, nous étions déjà parvenus à nous qualifier alors pourquoi ne pas le faire à nouveau. Il faut y croire mais le plus important est le premier tour car il nous assure l’Europa League. Après, ce n’est plus que du bonus même si je préfère de loin évoluer sur la plus grande scène européenne !”
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Message par Angel XP Jeu 23 Juil - 13:05

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+1 mon cher David

J'attends les infos du Capitaine du bord de Meuse.
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Message par david le rouche Jeu 23 Juil - 13:12

Angel XP a écrit:Les capitaines au parloir 958282618  KiKi Simons

+1 mon cher David

J'attends les infos du Capitaine du bord de Meuse.
Tu devras attendre jusque samedi
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Message par david le rouche Ven 24 Juil - 16:25

La reprise en division 1 approche. Jusqu’à dimanche, nous vous plongeons dans l’univers des capitaines de Pro League. Quatrième épisode avec Teddy Mézague qui porte le brassard à Mouscron-Péruwelz.


Pieterjan Monteyne aurait dû être le capitaine du Royal Mouscron-Péruwelz cette saison, comme il l’avait été la saison dernière. Mais l’ancien Montois est entré en conflit avec la direction et plus précisément avec Roland Louf. Du coup, le joueur le plus expérimenté du groupe est prié de se trouver un autre club.
Le brassard est donc passé autour du bras de Teddy Mézague. Formé à Montpellier, le solide défenseur français ne compte pas révolutionner le palais.
Depuis le début de la préparation, vous êtes devenu capitaine à la place de PJ Monteyne. Comment ressentez-vous ce nouveau rôle ?
"Être capitaine pour moi est un rôle très important. Cela veut dire que je peux être un leader de l’équipe. Je prends cela comme une fierté. Et puis, c’est ma deuxième saison à Mouscron. Je suis peut-être un jeune joueur, mais je n’en reste pas moins un des plus âgés du groupe et des plus anciens."
Ce brassard, cet été, cela a dû être une surprise ?
"Évidemment, je ne m’y attendais pas. Pieterjan Monteyne était le capitaine tout désigné. Mais le coach a voulu me le transmettre (NdlR : le différend entre Monteyne et la direction du RMP a entraîné, comme première sanction, la perte du brassard)."
C’est un rôle qui vous convient particulièrement ?
"Cela ne me dérange pas en tout cas. Je l’avais déjà été quelques fois la saison dernière du temps du coach Chihab. Je le prends en tout cas comme une marque de confiance, même si je ne me prends pas trop la tête avec tout cela."
Vous êtes du genre à taper du poing ou à élever la voix ?
"S’il y a des choses à dire, je les dirai. Mais je ne suis pas quelqu’un de très nerveux pour autant, donc je ne crierai pas."
Plusieurs capitaines font la Une des médias. Vous avez un modèle dont vous pourriez vous inspirer ?
"Non, pas vraiment. Être capitaine, c’est surtout, selon moi, une histoire de feeling, de ressenti. Pour moi, je prends ce rôle surtout pour encadrer les plus jeunes ainsi que pour aider les nouveaux à bien s’intégrer dans le groupe."
Ce nouveau statut va-t-il changer votre manière de vous comporter en dehors et sur le terrain ?
"Je ne pense pas que je vais changer. Je parlais déjà pas mal à l’époque et j’ai toujours eu un bon rapport avec les autres joueurs ou encore le staff."
Vous avez remarqué un changement de comportement dans le vestiaire depuis votre nomination comme capitaine ?
"Nous n’en avons même pas parlé. Mais je pense que j’ai ma légitimité. À part PJ Monteyne ou encore Dimitri Mohamed, il n’y a pas vraiment de joueurs plus anciens dans le noyau. L’âge n’a pas spécialement d’importance à ce niveau mais bien l’expérience. Qui plus est, je reste sur une saison pleine. Bien évidemment, je n’ai pas l’expérience d’un Olivier Deschacht mais pour Mouscron, je reste l’un des pions principaux."
Vous entretenez des liens plus étroits désormais avec le coach, Cedomir Janveski ?
"On essaie d’échanger le plus possible, mais je ne sais pas si c’est parce que je suis capitaine ou parce que j’évolue en tant que défenseur central. C’est surtout sur certains aspects tactiques comme les corners, le bloc équipe ,… On parle beaucoup. Mais au niveau du capitanat, je n’ai eu aucune consigne particulière venant du coach."
Même au niveau de l’intégration des nouveaux ?
"Non, mais je n’ai pas besoin d’avoir des conseils de ce genre. Je connais le rôle super important du capitaine dans ces cas-là. Surtout que cette saison à Mouscron, il n’y a pas que des nouveaux joueurs. Il y a aussi un tout nouveau projet. C’est quelque chose d’excitant. Ce nouveau projet, je voulais en faire partie."
Avec toutes ces arrivées, vous n’avez pas peur de perdre votre brassard ?
"Pas du tout. Il peut se passer tout et n’importe quoi. Serais-je encore titulaire ? J’accepterai la concurrence, c’est cela la loi du foot…"

"Je connais quelques phrases en néerlandais !"

La saison dernière, le RMP avait souvent pointé du doigt l’arbitrage. Certaines (mauvaises ?) langues avançaient l’argument communautaire. Et le fait que le groupe mouscronnois soit, à l’époque, composé d’un maximum de joueurs français, n’arrangeait pas le dialogue avec les nombreux arbitres néerlandophones.
Teddy, vous avez pris des cours de néerlandais pour pouvoir discuter avec les arbitres ?
"Pas encore mais pourquoi pas en prendre à l’avenir. J’ai déjà demandé quelques mots en néerlandais à PJ Monteyne. Je sais dire bonjour, tout va bien,..."
Vous aviez personnellement ressenti des problèmes avec l’arbitrage et la barrière de la langue ?
"Franchement, je ne sais pas si c’était une réalité. Il est vrai que beaucoup d’arbitres parlent néerlandais. Mais cette année, notre staff et quelques joueurs savent parler néerlandais, c’est un atout."
Le RMP est en pleine mutation. En tant que capitaine, vous aurez aussi un rôle à jouer.
"En plus du néerlandais, je devrai utiliser mon anglais puisque nous accueillons de nouveaux coéquipiers qui viennent de l’étranger. Mais mon anglais est bien meilleur que mon néerlandais."
Comment vivez-vous cette période un peu plus délicate dans la vie du club avec ce changement d’investisseur?
"Nous sommes soulagés d’avoir pu enfin savoir où allait le club après avoir connu quelques mois d’incertitude."
Mais le groupe est tout de même fameusement modifié. Et encore, de nombreuses autres arrivées sont annoncées dans les prochains jours.
"C’est vrai que l’on lit beaucoup de choses dans les médias. Mais n’oublions pas que s’il y a beaucoup d’arrivées, c’est parce qu’il y a eu beaucoup de départs cet été. Et tous ces départs n’ont pas encore été comblés. Il faut encore quelques joueurs cadres pour compléter le groupe."
Mais cela doit mettre l’incertitude dans le groupe, surtout au niveau des jeunes.
"Il fallait amener de la concurrence dans le groupe. Personnellement, je suis plutôt content de voir des joueurs débarquer. Mais je me mets dans la peau de l’entraîneur, ce serait bien que les nouveaux viennent définitivement le plus vite possible pour que l’on puisse travailler les automatismes."
Le RMP version 2015-2016 est-il plus fort que celui de la saison dernière ?
"Je suis incapable de répondre à cette question aujourd’hui. Je pense que l’on pourrait se prononcer après quelques journées et surtout quand le groupe sera au complet."

"Le futur Diaby n’est pas encore arrivé"

Teddy Mézague lève le voile sur une partie de l’intimité du vestiaire du Canonnier.
Qui sera la révélation à Mouscron ? "Filip Markovic pourrait bien l’être. Il a toutes les qualités pour réussir : il est puissant, il va vite, il est adroit balle au pied,… Il a rapidement montré ses qualités lors des matches amicaux."
Qui sera le meilleur buteur ? "Actuellement, je dirais Jakolis ou Dingomé. Je n’ai pas encore pu vraiment me faire une idée de Scepovic à l’œuvre. Mais il y a encore pas mal de noms qui circulent pour nous renforcer. Peut-être que le futur Diaby n’est pas encore arrivé…"
Qui possède la meilleure condition physique ? "Les tests le prouvent, c’est Julian Michel. Mais je ne l’envie pas pour autant. Cela doit juste nous motiver à progresser dans ce domaine."
Qui est le meilleur dribbleur ? "J’ai pu me rendre compte lors des entraînements et des matches amicaux que Yahya Boumediene possédait ce sens de l’anticipation face à l’adversaire en face à face. Marquet et Badri sont pas mal dans le genre également."
Qui a la plus grande gueule ? "Thibaut Peyre parle vraiment énormément. À l’entraînement aussi, il râle beaucoup et fait souvent l’arbitre."
Qui est le plus blagueur ? "François Marquet et Yahya Boumediene sont les deux boute-en-train du groupe. Ils racontent beaucoup d’histoires tout au long de la journée. Ils aiment bien aussi se foutre des autres. Mais cela reste gentil donc cela passe assez bien."
Qui mériterait le brassard en son absence ? "Ils sont plusieurs dans le groupe. Je pense à Thibaut Peyre, à Tristan Dingomé, à Julian Michel ou encore aussi, évidemment, à Pieterjan Monteyne."
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Message par david le rouche Sam 25 Juil - 11:46

La reprise en division 1 a sonné. Jusqu’à dimanche, nous vous plongeons dans l’univers des capitaines de Pro League. Cinquième épisode avec Jelle Van Damme, qui porte le brassard au Standard.
Un joueur qui est capitaine pour son tout premier match dans son nouveau club, ce n’est pas courant. C’est pourtant ce qui est arrivé à Jelle Van Damme lorsqu’il a débarqué au Standard en janvier 2011. Et c’était pour le Clasico à Anderlecht, le club qu’il avait quitté six mois plus tôt pour une brève expérience à Wolverhampton.
"Ce n’était pas un problème pour moi, au contraire, c’était une motivation supplémentaire", commente Jelle Van Damme. "Porter le brassard du Standard après avoir porté celui d’Anderlecht, ce n’est pas illogique en soi. Quand tu reçois le brassard, c’est pour tes qualités de joueur, de leader, etc. et elles ne changent pas quel que soit ton club…"
Quelques mois plus tard, à l’été 2011, José Riga vous a choisi comme capitaine fixe suite au départ de Steven Defour.
"J’ai pris cela comme une très grande fierté. Cela démontre que tu es apprécié et respecté. Que tu es un exemple. Je pense que c’était notamment pour mon côté jusqu’au-boutiste. Je me donne toujours à 200 % pour l’équipe."
En quoi consiste le rôle de capitaine à vos yeux ?
"Dans le vestiaire, je suis un peu le porte-parole vis-à-vis du coach. Mais il y a d’autres leaders, comme Yohann (Thuram), Adri (Trebel), etc. Sur le terrain, c’est mener mon équipe vers la victoire. Et, je me connais, parfois, je suis un peu agressif envers mes coéquipiers, mais ils savent, ou ils l’apprennent, qu’ils ne doivent pas mal le prendre. C’est dans l’intensité du match, c’est uniquement pour qu’on gagne et pour les pousser. Je leur ai déjà dit : si je te parle, c’est pour t’aider, c’est si je ne te parle pas qu’il y a un problème car cela veut dire que je m’en fous."
Vous êtes aussi comme cela dans la vie de tous les jours.
"Pas du tout ! Sur le terrain, je suis un autre homme. Je peux être agressif vis-à-vis d’un joueur et de l’arbitre, mais je ne suis jamais agressif vis-à-vis de qui que ce soit quand je suis hors du terrain. Certaines personnes me disent qu’ils sont surpris, qu’ils me trouvent même timide. Je n’irais pas jusque-là : je suis sociable. Mais je suis plutôt quelqu’un de calme dans la vie de tous les jours."
La saison passée, vous avez passé quelques matches sur le banc. Cela a compliqué votre rôle de capitaine ?
"Pas vraiment. C’est comme avoir le brassard ou ne pas l’avoir : c’est un honneur, mais cela ne change pas mon jeu ou mon implication. C’est clair que c’est plus facile de jouer ton rôle quand tu es sur le terrain. Mais même si tu es sur le banc, il faut continuer à faire tout ce que tu peux pour aider l’équipe."
En tant que capitaine, est-ce que la direction vous consulte pour certaines décisions, comme le choix du coach ?
"Non, et c’est tant mieux comme cela. Je suis joueur. Bien sûr, si la direction me demande mon avis, je le donne. C’est déjà arrivé, mais je ne vous dirai pas à quel sujet." (sourire)
Quelle est votre devise ?
" On ne vit qu’une fois. Donc il faut profiter de chaque instant et tout faire pour rester en bonne santé."

"J’ai refusé le Pana car je suis très bien ici"

À en croire les rumeurs, on aurait dû se retrouver face à Eyong Enoh dans le cadre de cette série d’interviews des capitaines. Car Jelle Van Damme a été annoncé aux quatre coins de la Belgique depuis le début du mercato.
"J’ai lu les rumeurs qui m’envoyaient à Gand, Ostende, Genk… C’est comme cela à chaque mercato. Je n’y ai pas prêté attention. Pour la plupart, c’était des conneries. Il y a juste un truc qui était correct, c’est l’offre du Panathinaikos. Mais je l’ai refusée car je suis très bien au Standard. Je n’ai jamais envisagé un départ."
Malgré une dernière saison compliquée ?
"Oui. J’ai moi-même dit que c’était une période difficile, mais cela n’a pas duré toute la saison non plus. Et c’est toute l’équipe qui tournait carré."
Vous vous voyez terminer votre carrière au Standard ?
"On verra bien. Il me reste un an de contrat, avec une option pour une saison de plus qui sera levée automatiquement si je joue 70 % des trente matches de phase classique."
C’est à double tranchant, non ? D’autant qu’il y a Darwin Andrade.
"À moi de bien jouer pour rester dans l’équipe… C’est une nouvelle saison, avec un nouveau coach. C’est un nouveau départ pour tout le monde."
Il y a aussi une nouvelle direction.
"C’est un changement positif. Bruno Venanzi a toujours été supporter du Standard. Donc il sent bien les choses. J’espère en tout cas qu’il restera longtemps en place. En quatre ans et demi au Standard, j’ai déjà connu trois présidents, huit coaches et, je ne sais pas moi, 200 joueurs… Des chiffres pareils, ce n’est pas normal. J’espère qu’on va avoir plus de stabilité. C’est nécessaire pour avoir des résultats."
Vous pensez pouvoir obtenir des résultats à très court terme ?
"J’espère bien qu’on pourra décrocher un titre rapidement. Cette saison, on vise le Top 3 minimum. Puis j’aime la Coupe, que j’ai déjà gagnée une fois avec le Standard. OK, jouer sur trois fronts coûte des points en fin de saison. Mais ce n’est pas en début de saison que tu dois calculer. On verra au fur et à mesure."

"Dès le premier jour, Anthony Knockaert a fait des blagues"

Jelle Van Damme nous dévoile une partie de l’intimité du vestiaire du Standard.
Qui sera la révélation au Standard ? "Je dirais Anthony (Knockaert) ou Ivan (Santini)."
Qui sera le meilleur buteur au Standard ? "J’espère que ce sera Ivan (Santini). Je le trouvais déjà très efficace quand il était à Courtrai et je me réjouis qu’il ait rejoint le Standard."
Qui a la meilleure condition physique ? " Adri (Trebel) et Anthony (Knockaert)."
Qui est le meilleur dribbleur ? "Anthony (Knockaert) et Geoffrey (Mujangi Bia). Geoffrey est un excellent joueur donc j’espère que cela va se régler, mais c’est une histoire entre lui et la direction."
Qui est la plus grande gueule ? "Dino (Arslanagic). Pas dans un sens négatif, hein. Il ne donne pas cette image à l’extérieur, mais c’est un comique…"
Qui est le plus blagueur ? "Encore et toujours Anthony… Il a commencé dès son premier jour ! Pour l’instant, c’est juste en mots. Mais cela suivra peut-être en actes…"
Qui méritera le brassard en ton absence ? "Il y a plusieurs leaders. Quand j’ai cédé ma place lors du match amical contre Mönchengladbach, le coach m’a dit de donner le brassard à Eyong (Enoh). À mon avis, il y a Yohann (Thuram) aussi."
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Message par Nostalgeek7 Sam 25 Juil - 12:21

Merci David le routche  juste " 200 joueurs en 4 ans" sacré Duduche il me manque déjà !
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Message par david le rouche Dim 26 Juil - 14:02

La reprise en Division 1 approche. Jusqu’à dimanche, nous vous plongeons dans l’univers des capitaines de Pro League. Quatrième épisode avec Francisco Javier Martos qui porte le brassard à Charleroi.
La saison dernière, il été le seul joueur de Pro League à afficher 100 % de temps jeu !
Prototype parfait du joueur calme, posé et discret, Javier Martos a pourtant été le capitaine de tous les clubs où il est passé. Soit de Barcelone à Charleroi ! Arrivé au Sporting en 2010, l’Espagnol a tout connu chez les Zèbres : les playoffs 3, la D2, le retour en D1, les playoffs 1 et l’Europa League ! Il se prépare à porter le brassard de capitaine pour la deuxième saison consécutive.
Javier, comment concevez-vous le rôle de capitaine ?
"Il y a différents styles de capitaines. Moi, je tente essentiellement d’être un lien entre le staff et le groupe de joueurs. J’aime partager cette fonction de capitaine avec d’autres garçons du noyau afin que l’on puisse discuter et échanger avant de prendre des décisions. À Charleroi, il y a un groupe des sages composés de joueurs comme Penneteau, N’Ganga, Marcq. Toutes les décisions se prennent ensemble."
À vos yeux, que représente ce titre de capitaine ?
"C’est un immense honneur ! Porter le brassard d’un club historique comme Charleroi est probablement l’une des plus grandes satisfactions de ma carrière de joueur. J’ai été formé durant douze ans au Barça et j’y ai porté le brassard durant dix saisons avant qu’Iniesta ne me le chipe ! J’ai également porté le brassard au CSKA Sofia alors que j’étais très jeune (22 ans) et à Thessalonique où je retrouvais le même entraîneur espagnol qu’en Bulgarie. Capitaine ou pas, j’ai toujours voulu être un exemple dans le vestiaire et défendre du mieux que je le pouvais les intérêts de mon club. Pour les supporters, c’est important de sentir que les joueurs s’investissent."
Qui sont vos modèles en tant que capitaines ?
"Iniesta a évidemment été un capitaine exemplaire lorsque l’on a joué ensemble. Dans le vestiaire de Barcelone, j’ai également côtoyé Xavi et Pujol qui se partageaient le brassard. Ce sont deux garçons qui restaient très humbles malgré leur position et le succès qu’ils rencontraient. Ils savaient donner de la tranquillité au groupe, notamment en prenant la parole avant les matches importants. Ils avaient toujours des vrais discours mobilisateurs et rassurants. J’essaie de m’en inspirer lorsque je suis amené à m’exprimer."
Comment vous définiriez-vous en tant que capitaine de Charleroi ?
"J’essaie d’être le même que lorsque j’étais joueur… Pour moi, la force d’une équipe se trouve dans la qualité de son groupe. Je veux donc montrer l’exemple, surtout auprès des plus jeunes qui découvrent le métier de footballeur. J’essaie de leur faire comprendre qu’ils doivent profiter de ce privilège… mais qu’ils ne progresseront qu’en travaillant et en restant les pieds sur terre. Ainsi, je n’hésite jamais à ramasser le matériel aux entraînements. C’est un signe qu’on est tous embarqué dans la même aventure, tous sur le même bateau."
Comment se prennent les décisions dans le vestiaire de Charleroi ?
"C’est évidemment toujours le coach qui a le dernier mot. Mais il sollicite très souvent son conseil des sages . Chacun donne son avis et, très souvent, on est sur la même longueur d’ondes…"
Avez-vous déjà dû pousser une gueulante dans le vestiaire ?
"Évidemment ! Notamment lors de la finale des playoffs face à Malines. Lors de la manche aller, on a été malmené en première période. Il a fallu parler au groupe afin qu’il reste uni. La saison devenait très longue mais on touchait quelque chose de formidable du bout des doigts. Il a fallu secouer tout ça pour ne pas laisser s’échapper ce rêve qui nous tendait les bras ! Lors du match retour aussi, il a fallu secouer le groupe. J’ai vu que mes partenaires rentraient au vestiaire la tête basse à la pause. Pourtant, on n’avait besoin que d’un but pour aller en Coupe d’Europe. J’ai tenu à la rappeler à tout le monde. Et ce but est venu…"
Quelle relation entretenez-vous avec Felice Mazzù ?
"J’ai déjà connu pas mal d’entraîneurs dans ma carrière mais je n’avais jamais noué une relation aussi spéciale. Mazzù est quelqu’un de très communicatif : il parle toujours en face ! Il a également l’art de tirer tout son groupe vers le haut. C’est d’ailleurs ce que l’on demande en priorité à un entraîneur ! J’essaie de parler régulièrement avec lui afin de continuer à m’améliorer. J’ai aimé bosser avec Luka Peruzovic et Yannick Ferrera, notamment. Mais c’est évidemment avec Felice que j’ai développé la relation la plus aboutie…"

"David Pollet : révélation et buteur"

Javier Martos nous dévoile une partie de l’intimité de son vestiaire à Charleroi.
Qui sera la révélation de son équipe ? "David Pollet ! On sent en lui une grosse envie de réussir après deux expériences difficiles à Anderlecht et Gand. David a déjà prouvé par le passé qu’il pouvait inscrire beaucoup de buts pour Charleroi et il s’est déjà bien lancé en signant le doublé en Coupe d’Europe face au Beitar."
Qui sera le meilleur buteur de son équipe ? "Forcément, c’est David Pollet qui doit être notre meilleur buteur. Et je pense qu’il le sera. Mais si un garçon comme Kebano venait à dépasser Pollet au classement des buteurs, ça m’irait aussi… car ça voudrait dire qu’il a terminé la saison avec nous."
Qui a la meilleure condition physique ? "Damien Marcq est vraiment infatigable. Sur un terrain, il peut parcourir des kilomètres sans jamais montrer un signe de fatigue. En préparation, je l’ai senti très affûté."
Qui est le meilleur dribbleur ? "C’est évidemment Neeskens Kebano ! La Belgique l’a découvert l’an dernier et je suis certain qu’il surprendra encore cette année. Mais le groupe recèle aussi de pas mal de joueurs qui savent manier un ballon…"
Qui est la plus grande gueule ? "C’est Roman Ferber ! Même s’il fait partie des nouveaux venus, il est presqu’impossible de le faire taire."
Qui est le plus blagueur ? "On a un groupe qui vit bien. Chacun peut mettre son petit grain de sel pour mettre l’ambiance. Vu de l’extérieur, on ne le croirait pas mais Nicolas Penneteau aime amuser le vestiaire."
Qui méritera le brassard en votre absence ? "Le vestiaire est sain et composé de pas mal de leaders. Francis N’Ganga portait le brassard avant moi et pourrait encore le recevoir. Des garçons comme Penneteau, Marcq, Geraerts, Pollet et j’en passe sont tous d’excellents ambassadeurs du club également."


"J’ai toujours envie de faire mieux…"

Martos ne veut pas entendre parler de la difficulté de confirmer…
En parvenant à décrocher un ticket pour les playoffs 1 et une place en Coupe d’Europe, Charleroi a forcément été la révélation du dernier championnat. Les Zèbres sont conscients qu’il sera difficile de faire mieux, ou même aussi bien, pour la nouvelle saison. Et pourtant, Martos ne s’attend pas spécialement à rencontrer des difficultés.
"La principale force de Charleroi, c’est sa stabilité ! Bien sûr, on a perdu des garçons comme Fauré ou Coulibaly. Mais avec les arrivées de Pollet, Stevance, Dessoleil, Boulenger et Ferber, le groupe s’est renforcé. Donc, il est logique de vouloir faire mieux encore. Pour cela, il faudra que chacun reste avec le même état d’esprit que la saison dernière. Ce n’est pas parce qu’on a pu qualifier le club pour les playoffs qu’on doit se prendre la tête. C’est en restant humble et minable comme on a su l’être l’an dernier que ce groupe pourra poursuivre sa progression…"
L’an passé, Javier Martos avait affiché 100 % de temps de jeu. Forcément, il aura difficile de faire mieux cette saison.
"En terme de temps de jeu, c’est évident. Par contre, sur le plan footballistique, il est toujours possible de s’améliorer. Cette équipe possède maintenant pas mal d’automatismes. À nous de les utiliser pour bousculer nos adversaires."
S’il y a une seule chose que Javier Martos peut améliorer, ce sont ses statistiques offensives. En plus de 150 matches sous la vareuse de Charleroi, il n’a jamais trouvé le chemin des filets. Une lacune à combler cette saison ?
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