Tifo anti-Defour: voici les sanctions pour la banderole polémique
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Tifo anti-Defour: voici les sanctions pour la banderole polémique
À sa demande, seul le responsable des Ultras a été sanctionné au nom du groupe.
On connaît les suites de la polémique du tifo anti-Defour ! La DH s’est procuré les sanctions qui ont été prononcées par la Cellule foot du ministère de l’Intérieur à l’encontre des supporters rouches qui ont déployé la banderole dans la tribune 3 de Sclessin (celle des Ultras Inferno) le 25 janvier lors du Clasico entre le Standard et Anderlecht.
Ou plutôt à l’encontre d’un supporter. Car une seule personne a été punie : elle a écopé de 8 mois d’interdiction de stade et de 400 euros d’amende.
Pourquoi une seule personne ? Parce que le responsable des Ultras Inferno, groupe ayant été identifié comme étant à la base du tifo, a demandé à assumer seul la responsabilité de l’action afin d’éviter que des personnes innocentes soient condamnées. Cela a visiblement été accepté car il était impossible d’identifier les auteurs qui ont réalisé, transporté et installé la bâche de quelque 1.500 m².
Les motifs qui ont débouché sur cette sanction ? Le point de départ, c’est une infraction à l’article 23 de la Loi Football et le procès-verbal qui en a découlé : "Avoir en tant que responsable des Ultras Inferno organisé et participé au déploiement en tribune d’une banderole dont le contenu incite à la haine et à l’emportement." Le fait que la direction du Standard ainsi que la plupart des supporters présents en T3 aient été trompés sur le dessin représenté sur le tifo (une autre image leur avait été présentée par les Ultras…) pousse la Cellule foot à dire que les responsables du tifo connaissaient pertinemment bien le caractère prohibé de ce dernier.
Sur base de cette infraction, le supporter était passible d’une interdiction de stade de 3 mois à 5 ans et/ou d’une amende administrative de 250 à 5.000 euros.
Le supporter a contesté la qualification d’incitation à la haine et à l’emportement, évoquant plutôt la liberté d’expression. Mais ni lui, ni son avocat ne se sont présentés lors de la défense orale. La sanction a été prononcée et le supporter en question peut aller en appel devant le tribunal de police.
Quand on les pointe du doigt pour le tifo anti-Defour, les supporters du Standard rétorquent qu’il était bien plus inoffensif que les sièges arrachés par les supporters anderlechtois et jetés vers la pelouse. Quid, dès lors, des sanctions qui sont tombées pour ces faits-là ? "Il n’y a pas de sanction pour les jets de siège", nous a-t-on répondu à la Cellule foot du ministère de l’Intérieur. "Le motif est simple : nous n’agissons pas d’initiative mais sur base d’un P.-V. Or, il n’y a pas eu de P.-V. pour le jet de sièges."
Étonnant. D’autant que dans la décision concernant le supporter du Standard, la Cellule foot fait référence à ces faits. Notamment pour illustrer l’incitation à la haine et à l’emportement. "Ce tifo a engendré des réactions de la part des supporters d’Anderlecht qui ont notamment, lors de l’exclusion de Defour, arraché 150 sièges puis les ont jetés en contrebas de la tribune. Bien qu’il ne peut être démontré que le jet de sièges soit la conséquence directe de la banderole déployée, il ne peut naturellement pas être contesté que cela y a contribué." (sic)
On connaît les suites de la polémique du tifo anti-Defour ! La DH s’est procuré les sanctions qui ont été prononcées par la Cellule foot du ministère de l’Intérieur à l’encontre des supporters rouches qui ont déployé la banderole dans la tribune 3 de Sclessin (celle des Ultras Inferno) le 25 janvier lors du Clasico entre le Standard et Anderlecht.
Ou plutôt à l’encontre d’un supporter. Car une seule personne a été punie : elle a écopé de 8 mois d’interdiction de stade et de 400 euros d’amende.
Pourquoi une seule personne ? Parce que le responsable des Ultras Inferno, groupe ayant été identifié comme étant à la base du tifo, a demandé à assumer seul la responsabilité de l’action afin d’éviter que des personnes innocentes soient condamnées. Cela a visiblement été accepté car il était impossible d’identifier les auteurs qui ont réalisé, transporté et installé la bâche de quelque 1.500 m².
Les motifs qui ont débouché sur cette sanction ? Le point de départ, c’est une infraction à l’article 23 de la Loi Football et le procès-verbal qui en a découlé : "Avoir en tant que responsable des Ultras Inferno organisé et participé au déploiement en tribune d’une banderole dont le contenu incite à la haine et à l’emportement." Le fait que la direction du Standard ainsi que la plupart des supporters présents en T3 aient été trompés sur le dessin représenté sur le tifo (une autre image leur avait été présentée par les Ultras…) pousse la Cellule foot à dire que les responsables du tifo connaissaient pertinemment bien le caractère prohibé de ce dernier.
Sur base de cette infraction, le supporter était passible d’une interdiction de stade de 3 mois à 5 ans et/ou d’une amende administrative de 250 à 5.000 euros.
Le supporter a contesté la qualification d’incitation à la haine et à l’emportement, évoquant plutôt la liberté d’expression. Mais ni lui, ni son avocat ne se sont présentés lors de la défense orale. La sanction a été prononcée et le supporter en question peut aller en appel devant le tribunal de police.
Pas de sanction pour les sièges arrachés et jetés par les supporters d’Anderlecht !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Quand on les pointe du doigt pour le tifo anti-Defour, les supporters du Standard rétorquent qu’il était bien plus inoffensif que les sièges arrachés par les supporters anderlechtois et jetés vers la pelouse. Quid, dès lors, des sanctions qui sont tombées pour ces faits-là ? "Il n’y a pas de sanction pour les jets de siège", nous a-t-on répondu à la Cellule foot du ministère de l’Intérieur. "Le motif est simple : nous n’agissons pas d’initiative mais sur base d’un P.-V. Or, il n’y a pas eu de P.-V. pour le jet de sièges."
Étonnant. D’autant que dans la décision concernant le supporter du Standard, la Cellule foot fait référence à ces faits. Notamment pour illustrer l’incitation à la haine et à l’emportement. "Ce tifo a engendré des réactions de la part des supporters d’Anderlecht qui ont notamment, lors de l’exclusion de Defour, arraché 150 sièges puis les ont jetés en contrebas de la tribune. Bien qu’il ne peut être démontré que le jet de sièges soit la conséquence directe de la banderole déployée, il ne peut naturellement pas être contesté que cela y a contribué." (sic)
david le rouche- Censuré titulaire
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Re: Tifo anti-Defour: voici les sanctions pour la banderole polémique
normal vu que lUB est mauve!!!!
Invité- Invité
Re: Tifo anti-Defour: voici les sanctions pour la banderole polémique
C’était l’étonnement mercredi au sein des supporters du Standard. Pourquoi le président des Ultras Inferno a-t-il été [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] alors que les supporters d’Anderlecht qui ont arraché 150 sièges avant de les lancer vers le terrain n’ont, eux, pas été punis ?
L’explication donnée mardi par la cellule foot du ministère de l’Intérieur : "Nous n’agissons pas d’initiative mais seulement sur base de P.-V. Or, pour ces faits-là, nous n’avons pas reçu de P.-V."
Pourquoi la police n’a-t-elle pas dressé de P.-V. alors que ces faits constituent évidemment une infraction à la Loi football ?
"Suite à un accord entre les deux zones de police spécifique à ce match, c’est la zone de police Midi qui est compétente pour les supporters visiteurs", nous dit-on à la police de Liège. "Nous leur avons envoyé par courrier un DVD avec toutes les pièces nécessaires : photos, vidéos, etc."
Allô, la zone de police Midi ? "Nous sommes formels, nous n’avons rien reçu", répond-on à Bruxelles. "Si nous avions reçu ces pièces, nous aurions pu identifier les auteurs et nous aurions évidemment dressé les P.-V."
À Liège, on s’étonne que la police de Bruxelles n’ait pas réagi en voyant qu’elle ne recevait pas les pièces alors qu’elle avait été prévenue de l’envoi.
Que s’est-il passé entre Liège et Bruxelles ? Mystère et boule de gomme. Toujours est-il que les grands bénéficiaires de ce dysfonctionnement, ce sont les supporters d’Anderlecht qui se sont rendus coupables de ces actes. Car ils ne risquent plus rien aujourd’hui. La police a quatre mois pour rédiger les P.-V. tandis que la cellule foot a six mois pour rendre sa sanction. Les faits s’étant produits lors du Clasico du 25 janvier, le délai est dépassé dans les deux cas…
L’explication donnée mardi par la cellule foot du ministère de l’Intérieur : "Nous n’agissons pas d’initiative mais seulement sur base de P.-V. Or, pour ces faits-là, nous n’avons pas reçu de P.-V."
Pourquoi la police n’a-t-elle pas dressé de P.-V. alors que ces faits constituent évidemment une infraction à la Loi football ?
"Suite à un accord entre les deux zones de police spécifique à ce match, c’est la zone de police Midi qui est compétente pour les supporters visiteurs", nous dit-on à la police de Liège. "Nous leur avons envoyé par courrier un DVD avec toutes les pièces nécessaires : photos, vidéos, etc."
Allô, la zone de police Midi ? "Nous sommes formels, nous n’avons rien reçu", répond-on à Bruxelles. "Si nous avions reçu ces pièces, nous aurions pu identifier les auteurs et nous aurions évidemment dressé les P.-V."
À Liège, on s’étonne que la police de Bruxelles n’ait pas réagi en voyant qu’elle ne recevait pas les pièces alors qu’elle avait été prévenue de l’envoi.
Que s’est-il passé entre Liège et Bruxelles ? Mystère et boule de gomme. Toujours est-il que les grands bénéficiaires de ce dysfonctionnement, ce sont les supporters d’Anderlecht qui se sont rendus coupables de ces actes. Car ils ne risquent plus rien aujourd’hui. La police a quatre mois pour rédiger les P.-V. tandis que la cellule foot a six mois pour rendre sa sanction. Les faits s’étant produits lors du Clasico du 25 janvier, le délai est dépassé dans les deux cas…
david le rouche- Censuré titulaire
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Localisation : Corbais
Re: Tifo anti-Defour: voici les sanctions pour la banderole polémique
La saison passé c'est plus tôt les supporters rouches qui ont profité de l'UB ou des sanctions
Très peu voir 10 personnes ont été sanctionner lors du match contre Zulte ou autre fait divers à l'académy
Du bla bla pour rien
Très peu voir 10 personnes ont été sanctionner lors du match contre Zulte ou autre fait divers à l'académy
Du bla bla pour rien
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