La valse maitrisée des entraineurs : crise ou nouvelle approche?

par **loupnoir34** Mer 25 Déc - 19:34

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En Belgique comme ailleurs en Europe, les directions de club ont licencié "modérément" leurs coaches. Effet de la crise ou changement de philosophie? L'avenir nous le dira.
La saison 2012/2013 de la Jupiler League avait connu une valse magistrale des entraineurs. Une bonne douzaine de coaches avaient en effet été remerciés, dont neuf avant la fin du mois de janvier. Certains clubs comme La Gantoise, le Cercle de Bruges et le Beerschot avaient fait particulièrement fort en consommant trois entraineurs au cours de cette même saison. Mais cette saison 2013/2014, les directions de nos clubs semblent s'être assagies. Certes, les deux clubs qui occupent les places de descendants ont déjà actionné le couperet (Mons/Scifo et Waesland-Beveren/De Boeck). Par, ailleurs, La Gantoise n'a pu s'empêcher de remercier Victor Fernandez et le Club de Bruges Juan Carlos Garrido. Mais pour le reste, la zen attitude semble plutôt de mise. Les dirigeants du Sporting d'Anderlecht ont ainsi conservé tout remarquablement leur calme et leur confiance en John Van den Brom, malgré une première partie de saison catastrophique (à l'échelle mauve s'entend). Zulte-Waregem a fait resigner Franck Dury pour ... dix ans. Et des clubs plus mal lotis comme Louvain ou le Malinwa ont également opté pour la continuité et la stabilité. Toutefois, il s'agit d'une tendance qui dépasse nos frontières et qu'on peut observer dans pas mal de championnats européens. Ainsi, si en Ligue 1 et en Premier League, cinq coaches ont perdu cette saison leur emploi, en Espagne où les clubs sont traditionnellement de grands consommateurs d'entraineurs, seul trois entraineurs ont été remerciés. Même constat en Serie A, où il n'y a eu que quatre entraineurs congédiés. En Bundesliga, idem, avec seulement trois C4 après quatre mois de compétition. Est-ce que cela marque un tournant, une approche nouvelle, avec des directions de club qui miseraient davantage sur le long terme? Ou est-ce simplement l'effet de la crise qui incite les clubs à plus de prudence? Il est encore trop tôt pour se prononcer. Mais en tout cas, l'heure est indéniablement à la stabilité.