Mehdi Bayat se défend: «Regardez ce qu’il se passe à Zulte...»

Le dirigeant des Zèbres, qui ont déjà perdu Kaya (à Lokeren) cet hiver, estime qu’il n’avait pas le choix en cédant Danijel Milicevic à la Gantoise: «Refuser l’offre aurait été une faute professionnelle»

Si le départ d’Onür Kaya a plutôt été vite digéré par les supporters de Charleroi qui avaient vu leurs couleurs s’imposer 0-3 à Genk sans le concours du médian belgo-turc parti à Lokeren, celui de Danijel Milicevic va avoir sans doute plus de mal à passer. Parce que l’ancien Eupenois était un des meilleurs Carolos cette saison, et parce que… justement, il constitue une deuxième grosse perte sportive pour l’équipe de Felice Mazzù.

Mehdi Bayat, qui a bouclé ce mardi matin avec ses homologues gantois, des négociations entamées la veille au soir, a tenu à se justifier sur cette vente plutôt inattendue, qui, aux yeux de beaucoup, vient plomber le projet sportif mis en branle depuis la reprise du club (août 2012). «Tout ce qu’on peut faire dans pareil cas, c’est défendre nos intérêts aux mieux en négociant fermement, explique l’administrateur-délégué du Sporting. Et c’est ce que nous avons fait. J’aurais commis une faute professionnelle en rejetant l’offre gantoise».

Charleroi une « victime »… qui utilise le système

À l’heure actuelle, Charleroi n’a pas les reins assez solides pour fermer la boutique. «On est victime du foot actuel où les joueurs ne restent pas bien longtemps dans un club, poursuit Bayat. C’est comme ça aujourd’hui. Regardez Zulte Waregem. Ce club vient de finir deuxième du championnat et continue de jouer la tête, mais doit maintenant se séparer de ses meilleurs joueurs.»

En fait, au Mambour, plutôt que d’être une «victime», comme le décrit Mehdi Bayat, on tente plutôt d’utiliser les règles du marché footeux. En la jouant «fine», en tentant une série de «coups» qui peuvent rapporter gros en relativement peu de temps comme avec, par exemple, David Pollet, acquis pour une croûte de pain à Lens (moyennant un rétro-bonus de 30% à la revente) et qui pèse aujourd’hui plus d’1,5 million. Ou comme on espère le faire, autre exemple, avec un Neeskens Kebano (ex-PSG) qui est venu se relancer en Belgique. En faisant quelques concessions, mais en espérant aboutir à un «deal win-win», comme il l’a expliqué lui-même lors de son arrivée.

Ce fonctionnement qui cadre effectivement avec la réalité (voire le cynisme) du foot actuel comporte aussi le risque de se retrouver sur le fil du rasoir de la JPL, après un mercato moins heureux. Et donne d’ailleurs de plus en plus de poids au marché hivernal qui peut permettre de prendre plus de risques, une partie des dés ayant été jetés.

Mais vu le niveau global en Belgique, et les difficultés que peuvent encourir ceux qui veulent grandir trop vite ou qui sont mal conseillés/dirigés, un recrutement malin comme on semble savoir le faire chez les Zèbres, doit largement suffire à assurer la pérennité du club.

Alors, quand l’occasion de vendre à bon prix un Milicevic se présente…











on s 'en tappe de zulte regarde dans ton assiette bordel et pas celle des autres

il est la pour resté en D1 et vendre le plus de joueurs

Bayat c'est Duduche x 3

Tous les même

Bah, si une bonne offre se présente, pourquoi pas.... et si ça peut laisser la place à un jeune du cru talentueux, je vois pas où est le blême. Mais y a t-il des jeunes talentueux pour assurer la relève dans le noyau des zèbres ????