Maes: "S'il le faut, je fais la guerre"
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Maes: "S'il le faut, je fais la guerre"
Quel est le style Maes ? Un mélange entre Preud’homme, Boskamp et de Mos.
Peter Maes est l’antithèse de John van den Brom. “Je suis un mélange entre Boskamp et de Mos”, raconte Maes. “De Boskamp, j’ai appris comment travailler en respectant la hiérarchie. De de Mos, comment se mettre au-dessus de la hiérarchie. Des exemples ? Non. Je ne veux pas les vexer. Les consultants sont devenus trop puissants dans le foot actuel.” (rires)
Est-il du style Preud’homme ?
“Oui, on vit le football de la même façon. Michel est encore un peu plus affûté que moi à certains niveaux. Notre force, c’est qu’on prévoit les choses avant qu’elles n’arrivent. Les journalistes et consultants, eux, parlent après les faits.” (rires)
Autre similitude : ils réussissent partout.
“C’est vrai que je n’ai pas connu beaucoup de crises. Sauf à Geel, durant ma première année comme coach. Nous étions derniers en D2 après un 3 points sur 30. Puis, on s’est qualifié en Coupe à Anderlecht, et nous avons terminé la saison à la 3e place...”
Nous avons confronté Maes avec quelques déclarations de Denis Odoi, son défenseur qui est passé par Anderlecht.
Premièrement , Maes serait trop sévère pour les vedettes mauves.
“Je vais jusqu’à la limite, avec un seul objectif : le résultat”, répond Maes. “Mais je m’adapte selon la personne que j’ai en face de moi. Vanaken, par exemple, il ne faut pas l’engueuler. Celui qui ne fait pas tout pour le résultat, il a à faire à moi. Je lui ferai la guerre ! C’est ce que j’ai fait avec Dutra. Regardez-le jouer maintenant. Je ne changerai pas si, un jour, je travaille à Anderlecht. Si les joueurs ont peur de moi ? Ils sont sur leurs gardes. Ils doivent sentir que je ne tolère aucun relâchement.”
Deuxième avis d’Odoi : la préparation à Anderlecht est une promenade de santé comparée à celle sous Maes.
“J’ai joué à Anderlecht : j’ai eu des coaches dont les entraînements étaient très intensifs. Je mettrais la barre très haut. D’ailleurs, quand on organise un entraînement plus relax à Lokeren, ce sont mes adjoints qui le donnent. Je ne pourrais pas m’empêcher de gueuler.”
Troisième constat: Maes ne change ni de système ni d’équipe.
“Mais je n’ai pas cinq attaquants dans mon noyau. Sinon, on s’entre-tue. Si on fait des compromis, personne n’est content.”
Quatrième et dernière décla d’Odoi : Maes est très présent dans son coaching pendant le match. “Je vous donne un exemple ludique. Je suis allé voir Nana Asare à Utrecht, trois mois après son transfert de Malines. Assis à la 20e rangée de la tribune, j’avais sifflé un coup. Dans la seconde, Nana m’avait repéré parmi tous les supporters...”
ketje- Censuré soulier d'or
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