Preud'homme: "Je pense arrêter en 2015!"

F.C. Bruges Michel Preud’homme évoque son aventure à Al Shabah et ses objectifs avec le Club.


"Un soir, j’ai demandé au maître d’hôtel de l’établissement qui m’héberge de la purée, des saucisses et de la compote. Avant-hier, je me suis régalé d’une potée aux haricots et d’un morceau de lard : que c’était bon !"

Michel Preud’homme se passe la langue sur les lèvres pour bien montrer qu’il a réellement savouré ces plats du peuple.

L’entraîneur liégeois du Club Bruges coupe les derniers liens qui le lient encore à Al Shabab. Il se réapproprie son pays.
Vous ne vous en êtes jamais caché : vous êtes parti en Arabie Saoudite pour l’argent. Avec le recul, aviez-vous pris une bonne décision ?



"L’argent a certes pesé dans ma décision d’exode volontaire. La seconde proposition financière des dirigeants saoudiens était impossible à refuser. Mais les ambitions sportives du club étaient réelles, également : je suis allé là-bas pour réussir quelque chose. J’y suis parvenu en remportant un titre et en nous qualifiant pour les quarts de finale de la Ligue des Champions."




Vous êtes-vous épanoui sur le plan sportif ?




"J’ai découvert d’autres modes de fonctionnement. Pour la première fois, j’ai communiqué avec mes joueurs par l’intermédiaire d’un interprète. J’ai vécu des expériences extraordinaires. Mon équipe a joué au Qatar, au Japon, en Iran : ce n’est pas donné à tout le monde."




Et sur le plan humain ?




"Comme dans mes clubs précédents, j’ai noué des amitiés qui perdureront. Je n’oublierai jamais non plus un déplacement en charter en Iran. Les relations politiques entre les deux pays ont beau être tendues, nous avons été super bien accueillis. Nous avons agi de même quand le club iranien nous a rendu visite."




Pourquoi avoir décidé de quitter l’Arabie Saoudite ?




"J’avais fait l’objet de propositions des Emirats Arabes Unis et du Qatar mais les clubs ne s’étaient pas accordés avec Al Shabah. Personnellement, j’avais envie de rentrer au pays, de me rapprocher de mes enfants pour répondre à leurs sollicitations. Ma première idée était d’interrompre ma carrière un petit moment. Bruges, qui m’avait déjà sollicité naguère, était resté en contact avec moi. Quand le Club m’a sollicité de nouveau, j’ai rappelé au président d’Al Shabab qu’il m’avait promis de me libérer si j’invoquais pour mon départ des raisons privées. C’était le cas. Le président saoudien a tenté de me retenir le plus longtemps possible mais Bruges ne pouvait pas attendre éternellement. J’ai ainsi quitté Al Shabah après une élimination en Ligue des Champions."




Etes-vous revenu changé d’Arabie Saoudite ?




"Je me suis enrichi sur le plan humain. Je conserve le souvenir d’un barbecue somptueux dans le désert, de balade à dos de chameau, aussi. Comme Européen, j’ai vécu dans un autre monde. Mais j’ai pu mener ma vie de manière normale dans un complexe fermé. Mon environnement était européen."




Allez-vous entraîner longtemps encore ?




"Dans mon esprit, j’ai envie d’arrêter à la fin de mon contrat avec Bruges. J’aurai 57 ans. Je commence à trouver que mes vacances sont un peu courtes. Je dis cela aujourd’hui. Mais si un club vient avec un projet qui me séduit, je pourrais encore me laisser fléchir. Peut-être plus comme entraîneur : je pourrais redevenir dirigeant."

Je ne reconnais pas du tout, l'entraineur qui m'a fait me saouler à mort pendant 2 mois !!!  
Mph à perdu sa grinta, je ne rescend dans cette interview aucun signe de hargne, je pense que le garcon c embourgeoisé et viens terminer sa carrière près des siens dans un club du top grace à sont image de coache gagnant pour les belges !!!

gazzzzzzzzzzz :gan: 

La grinta il l'a toujours ,mais ca ne l'empechera pas de perdre demain:

Il a gagné bien assez d'argent pour dire ça...

À mon avis la grinta il à toujours, Mais le problème est qu'il s'est rendu compte qu'il est tomber dans un club de cirque...