Polémique au Honduras autour d'une possible "fausse" blessure de Najar
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Polémique au Honduras autour d'une possible "fausse" blessure de Najar
Le Honduras pense que sa blessure a été inventée; des photos de l’entraînement le prouvent.
Andy Najar n’a pas rejoint l’équipe nationale du Honduras qui se rendait en Asie durant cette trêve internationale à cause d’une lésion. La fédération locale (Fenafuth) n’a pas du tout apprécié et avance que cette blessure n’est qu’un prétexte pour lui éviter la fatigue des matches.
Anderlecht ne veut pas tuer ses joueurs à la tâche. Besnik Hasi l’a dit après Gand : Najar et Mbemba sont blessés et ne partent pas en équipe nationale. Si le Congolais n’a pas créé d’émules, ne s’entraînant pas avec le groupe à cause d’un genou qui fait des siennes depuis le déplacement à Arsenal, le cas du Hondurien fait polémique dans son pays natal.
Des photos de l’entraînement de vendredi montrent Andy Najar en train de faire des retournés acrobatiques et de courir normalement avec le groupe A du RSCA. Il aurait donc très bien pu accompagner son équipe nationale pour sa tournée en Asie.
[size=40]Najar: "Être Hondurien en Ligue des Champions, c’est dangereux"[/size]
Andy Najar parle de son explosion au plus haut niveau mais aussi de la violence dans son pays et du meurtre de son grand-père.
"Najar, c’est la classe mondiale."
En rentrant d’Istanbul il y a deux semaines, Herman Van Holsbeeck avait placé son Hondurien de 21 ans au sommet. Il avait alors brillé comme arrière droit face à Galatasaray.
Ce soir contre Dortmund, tout le Sporting bruxellois compte sur une nouvelle prestation cinq étoiles .
Vous vous êtes fait un nom sur la scène européenne il y a quinze jours. Mais au fait, doit-on prononcer ‘Najar’ ou ‘Narar’, à l’espagnole ?
"Aux États-Unis où habite ma famille et en Belgique, tout le monde dit ‘Najar’. Au Honduras, on prononce ‘Narar’. Pour moi, les deux sont bons. Je n’ai pas de problème avec ça."
La saison passée, vous n’aviez disputé qu’une seule rencontre en Ligue des Champions, contre l’Olympiacos. Sentez-vous que votre statut a changé à Anderlecht ?
"J’ai gagné la confiance du staff technique, je pense. J’ai beaucoup travaillé pour ça et j’ai gagné ma place. J’en suis vraiment heureux car la Ligue des Champions a toujours été un objectif dans ma tête. Et ça, depuis que je suis gamin."
Combien y a-t-il eu de Honduriens en Ligue des Champions avant vous ?
"Seulement quatre, je pense."
Comment votre progression est-elle perçue dans votre pays natal ?
"Les Honduriens adorent le foot. Ils adorent donc la Ligue des Champions qui est la plus belle de toutes les compétitions en club. Cela offre beaucoup de notoriété."
N’est-ce pas dangereux d’être célèbre au Honduras, l’un des pays les plus violents au monde ?
"Il y a beaucoup de problèmes dans mon pays. Des meurtres, des enlèvements… C’est malheureusement la réalité. Quand tu joues en Europe et, qui plus est, en Ligue des Champions, les Honduriens pensent directement que tu es millionnaire et que tu gagnes de l’argent facilement. Ils ne savent pas que tu dois beaucoup travailler pour y arriver, que tu ne gagnes non plus tant que ça au début de ta carrière."
Avez-vous déjà eu des soucis au Honduras ?
"Non, pas vraiment."
Votre grand-père n’a-t-il pas été assassiné ?
"Si mais cela n’avait rien à voir avec moi. Ses assassins ignoraient qu’il était le grand-père d’un footballeur professionnel. Il était agent de sécurité pour une société qui stockait des tracteurs et du matériel agricole. Des mecs ont voulu voler des trucs et mon grand-père s’est interposé pour protéger le matériel. Ils ont alors tiré et il n’a pas survécu…"
Le Honduras est le pays où il y a le plus de meurtres au monde.
"Oui, c’est vraiment triste. Au Honduras, si tu donnes 100 € à un criminel, il fera tout ce que tu veux, y compris tuer quelqu’un. Pour 100€…"
Votre frère n’a-t-il pas aussi reçu des menaces d’enlèvement ?
"Il recevait des appels bizarres. On lui téléphonait, mais on ne disait rien au bout du fil. Je n’étais pas rassuré et j’ai demandé à mon club d’alors, DC United, de régler un visa au plus vite pour lui. Il habite maintenant aux États-Unis, comme la plupart des membres de ma famille."
N’allez-vous pas les faire venir en Belgique ?
"Non, ils restent aux États-Unis pour le moment."
En fin de saison passée, vous avez pourtant resigné jusqu’en 2018 au Sporting.
"Mon manager m’avait parlé d’intérêt de Valence et de Malaga, mais Anderlecht n’a reçu aucune offre. J’ai donc resigné ici."
Avec l’opportunité de jouer la Ligue des Champions. Pensez-vous qu’Anderlecht peut cette fois briller dans sa poule ?
"Nous sommes ambitieux, c’est certain, mais on reste aussi conscient des qualités des autres équipes. Malgré tous ses blessés, Dortmund viendra pour gagner chez nous. Mais nous aurons également cette ambition."
Avec Najar, l’arrière droit de classe mondiale.
"Je préfère toujours jouer comme ailier droit. (sourire) C’est un poste plus difficile qu’arrière droit, selon moi. En tant que défenseur, il faut parvenir à plus doser ses efforts. Moi, j’aime tout donner. J’ai toujours eu de grosses capacités physiques. Je sais courir vite et longtemps. Quand j’étais petit, j’avais une fois couru un mile (1,6 km) en un peu plus de cinq minutes."
Andy Najar n’a pas rejoint l’équipe nationale du Honduras qui se rendait en Asie durant cette trêve internationale à cause d’une lésion. La fédération locale (Fenafuth) n’a pas du tout apprécié et avance que cette blessure n’est qu’un prétexte pour lui éviter la fatigue des matches.
Anderlecht ne veut pas tuer ses joueurs à la tâche. Besnik Hasi l’a dit après Gand : Najar et Mbemba sont blessés et ne partent pas en équipe nationale. Si le Congolais n’a pas créé d’émules, ne s’entraînant pas avec le groupe à cause d’un genou qui fait des siennes depuis le déplacement à Arsenal, le cas du Hondurien fait polémique dans son pays natal.
Des photos de l’entraînement de vendredi montrent Andy Najar en train de faire des retournés acrobatiques et de courir normalement avec le groupe A du RSCA. Il aurait donc très bien pu accompagner son équipe nationale pour sa tournée en Asie.
[size=40]Najar: "Être Hondurien en Ligue des Champions, c’est dangereux"[/size]
Andy Najar parle de son explosion au plus haut niveau mais aussi de la violence dans son pays et du meurtre de son grand-père.
"Najar, c’est la classe mondiale."
En rentrant d’Istanbul il y a deux semaines, Herman Van Holsbeeck avait placé son Hondurien de 21 ans au sommet. Il avait alors brillé comme arrière droit face à Galatasaray.
Ce soir contre Dortmund, tout le Sporting bruxellois compte sur une nouvelle prestation cinq étoiles .
Vous vous êtes fait un nom sur la scène européenne il y a quinze jours. Mais au fait, doit-on prononcer ‘Najar’ ou ‘Narar’, à l’espagnole ?
"Aux États-Unis où habite ma famille et en Belgique, tout le monde dit ‘Najar’. Au Honduras, on prononce ‘Narar’. Pour moi, les deux sont bons. Je n’ai pas de problème avec ça."
La saison passée, vous n’aviez disputé qu’une seule rencontre en Ligue des Champions, contre l’Olympiacos. Sentez-vous que votre statut a changé à Anderlecht ?
"J’ai gagné la confiance du staff technique, je pense. J’ai beaucoup travaillé pour ça et j’ai gagné ma place. J’en suis vraiment heureux car la Ligue des Champions a toujours été un objectif dans ma tête. Et ça, depuis que je suis gamin."
Combien y a-t-il eu de Honduriens en Ligue des Champions avant vous ?
"Seulement quatre, je pense."
Comment votre progression est-elle perçue dans votre pays natal ?
"Les Honduriens adorent le foot. Ils adorent donc la Ligue des Champions qui est la plus belle de toutes les compétitions en club. Cela offre beaucoup de notoriété."
N’est-ce pas dangereux d’être célèbre au Honduras, l’un des pays les plus violents au monde ?
"Il y a beaucoup de problèmes dans mon pays. Des meurtres, des enlèvements… C’est malheureusement la réalité. Quand tu joues en Europe et, qui plus est, en Ligue des Champions, les Honduriens pensent directement que tu es millionnaire et que tu gagnes de l’argent facilement. Ils ne savent pas que tu dois beaucoup travailler pour y arriver, que tu ne gagnes non plus tant que ça au début de ta carrière."
Avez-vous déjà eu des soucis au Honduras ?
"Non, pas vraiment."
Votre grand-père n’a-t-il pas été assassiné ?
"Si mais cela n’avait rien à voir avec moi. Ses assassins ignoraient qu’il était le grand-père d’un footballeur professionnel. Il était agent de sécurité pour une société qui stockait des tracteurs et du matériel agricole. Des mecs ont voulu voler des trucs et mon grand-père s’est interposé pour protéger le matériel. Ils ont alors tiré et il n’a pas survécu…"
Le Honduras est le pays où il y a le plus de meurtres au monde.
"Oui, c’est vraiment triste. Au Honduras, si tu donnes 100 € à un criminel, il fera tout ce que tu veux, y compris tuer quelqu’un. Pour 100€…"
Votre frère n’a-t-il pas aussi reçu des menaces d’enlèvement ?
"Il recevait des appels bizarres. On lui téléphonait, mais on ne disait rien au bout du fil. Je n’étais pas rassuré et j’ai demandé à mon club d’alors, DC United, de régler un visa au plus vite pour lui. Il habite maintenant aux États-Unis, comme la plupart des membres de ma famille."
N’allez-vous pas les faire venir en Belgique ?
"Non, ils restent aux États-Unis pour le moment."
En fin de saison passée, vous avez pourtant resigné jusqu’en 2018 au Sporting.
"Mon manager m’avait parlé d’intérêt de Valence et de Malaga, mais Anderlecht n’a reçu aucune offre. J’ai donc resigné ici."
Avec l’opportunité de jouer la Ligue des Champions. Pensez-vous qu’Anderlecht peut cette fois briller dans sa poule ?
"Nous sommes ambitieux, c’est certain, mais on reste aussi conscient des qualités des autres équipes. Malgré tous ses blessés, Dortmund viendra pour gagner chez nous. Mais nous aurons également cette ambition."
Avec Najar, l’arrière droit de classe mondiale.
"Je préfère toujours jouer comme ailier droit. (sourire) C’est un poste plus difficile qu’arrière droit, selon moi. En tant que défenseur, il faut parvenir à plus doser ses efforts. Moi, j’aime tout donner. J’ai toujours eu de grosses capacités physiques. Je sais courir vite et longtemps. Quand j’étais petit, j’avais une fois couru un mile (1,6 km) en un peu plus de cinq minutes."
den65- Censuré titulaire
- Messages : 769
Points : 1590
Date d'inscription : 27/10/2013
Age : 58
Localisation : liège - herve
Re: Polémique au Honduras autour d'une possible "fausse" blessure de Najar
Le site Web du Sporting a fait une gaffe
Re: Polémique au Honduras autour d'une possible "fausse" blessure de Najar
" il fait des bicyclettes"
Nostalgeek7- Censuré titulaire
- Messages : 778
Points : 931
Date d'inscription : 02/11/2013
Age : 42
Localisation : Mont sur Marchienne
Re: Polémique au Honduras autour d'une possible "fausse" blessure de Najar
[i]qu' on le laisse souffler ; s'il est crevé; il ne jouera pas bien non plus pour son EN
zebre270157- Censuré ballon d'or
- Messages : 5088
Points : 5143
Date d'inscription : 27/10/2013
Re: Polémique au Honduras autour d'une possible "fausse" blessure de Najar
Angel XP a écrit:Le site Web du Sporting a fait une gaffe
Invité- Invité
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