Dono ne lache pas prise...

par **loupnoir34** Dim 21 Juin - 11:08

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L'ombre lui va si bien. Elle passerait presque pour sa tenue de soirée. Celle qui lui rend l'élégance et le lustre dont vous écorne forcément le nombre des années.
Lucien D'Onofrio a sans doute aimé les paillettes et les cours d'honneurs. Il leur préfère désormais les dîners aux chandelles et les portes dérobées. Simple question pratique dit-on pour un homme chez qui la discrétion est devenue un métier.

Car, n'en déplaise à ceux qui l'imaginent nuit et jour sur son yacht, entre deux coups de soleil, deux "escort" et des cadavres de Dom Pérignon écrasés, Luciano travaille encore. Et plutôt bien.

Voilà une semaine, D'Onofrio a d'ailleurs clôturé le transfert de Mehdi Carcela à Benfica. Son nom n'est jamais apparu. Quelques supputations ont couru mais sans visage, la rumeur est toujours difficile à identifier.
Pourtant, Lucien a tout réglé. Le contrat, les billets d'avion, l'invraisemblable discrétion du dossier et tant pis si, dans l'aventure, certains intervenants furent une nouvelle fois "carottés". Rushdie, le fidèle ami et agent de Carcela à l'origine de son retour au Standard, fut ainsi écarté de la transaction à la demande d'un Lucien trop heureux de tailler une nouvelle fois des croupières au club liégeois et à Roland Duchâtelet. La rancœur de "D'Ono" est tenace. La haine à la limite du pathétique. Le coup de hache discret.

Car Luciano n'a pas encore digéré le passé. Lorsqu'en 2011, Margarita Louis-Dreyfus (alors actionnaire majoritaire du Standard, à qui il proposa de racheter ses actions pour 10 petits millions d'euros) l'avait débouté dans sa demande de reprise, l'homme avait juré de couler le futur patron du club liégeois. "J'utiliserai toutes mes armes pour le faire sauter" avait-il déclaré en privé sans encore savoir que le futur roi de Sclessin se nommerait Roland Duchâtelet.

Depuis lors, le frère ainé de Dominique n'a jamais cessé de foutre des bombes, de jardiner des champs d'explosifs, de créer des mines antipersonnel dans l'espoir de voir Duchâtelet sauter. Le dossier Carcela n'est hélas que le dernier exemple d'une vengeance organisée comme un mauvais épisode de Derrick où le meurtrier apparaît dès la première scène sans jamais être arrêté. Triste. Peut-être même un peu abject.

Mais qu'à cela ne tienne. Quand il ne perd pas son temps à piller le camp liégeois, Lucien trouve toujours les moyens d'aider la maison mauve et ses nouveaux copains anderlechtois. Depuis quelques jours, un certain Aleksandar Mitrovic est du reste cité avec insistance à Benfica. Pour peu que le Serbe se décidé à vérifier chez JetAir que Lisbonne reste une destination prisée, le coup s'annonce particulièrement juteux pour toutes les parties du dossier. Avec, dans le rôle de chef de cérémonie, un D'Onofrio qui aura une nouvelle fois tout arrangé.

Lucien s'amuse. À l'heure où l'argent n'est plus pour lui qu'une roupille de sansonnet, à l'heure où il pourrait se contenter d'un pastis sous le parasol d'une plage privée (sauf sous le soleil marseillais où sa présence n'est désormais plus souhaitée), Luciano continue de jouer les Docteur Jekyll et les Mister Hyde... On ne sait trop s'il faut en rire ou en pleurer...

Quoiqu'il en soit,il ne siègera JAMAIS au CA des Mauves,son ami Roger est sur le départ...

par **P. Grandille** Dim 21 Juin - 11:12

Quel grand homme ce D'Onofrio, une de mes idoles préférées...

Dono ne lache pas prise...

Dono ne lache pas prise...

Re: Dono ne lache pas prise...