Les penalties pour les nuls

Deux anciens tireurs anderlechtois expliquent comment convertir un penalty.

La série de livres Pour les Nuls vous aide habituellement à apprendre une langue, à saisir la littérature ou à maîtriser le violon. Ici, la DH a sorti un hors-série qui, avec Nenad Jestrovic et Walter Baseggio, donne les clés d’un penalty réussi.

LA CONCENTRATION : “C’est le point le plus important”, clame Jestrovic. “Quand tu prends le ballon en main, tu dois déjà être en train de marquer dans ta tête.” Baseggio est du même avis : “Il faut prendre quelques secondes pour réfléchir, savoir à l’avance où la mettre, comment frapper.”

LA CONFIANCE : un buteur est souvent égoïste et confiant en ses qualités. Ces caractéristiques peuvent s’apparenter à des défauts, mais sont cruciales au moment de s’élancer. “Il y a toujours de la pression quand tu t’élances pour frapper un penalty”, explique Baseggio. “Mais elle doit être positive tout en sachant que tu as les capacités pour scorer. Il faut être convaincu de son fait.”

LE CALME : Massimo Bruno paraissait excité au moment de frapper. “Il était trop emballé, je sentais que c’était mal parti”, explique Baseggio. Jestrovic, lui, était le roi pour prendre son temps. “Premièrement, cela perturbe le gardien et deuxièmement, cela me permettait de me reconcentrer, de souffler dix secondes avant de m’élancer.”

L’ANALYSE : “Souvent, nous savons ce que fera le gardien” , commente Baseggio. “Tu sais si le gardien plonge ou non, etc. Tu dois à l’avance penser aux meilleurs angles selon tes capacités.”

L’INSTINCT : mais la théorie ne prime pas sur l’instant présent. “J’ai toujours frappé à l’instinct”, nous dit Jestrogoal. “Il ne faut pas trop réfléchir. Sentir le gardien et ses mouvements est essentiel. Attendre le dernier moment pour changer la direction de la frappe est crucial.”

LE TRAVAIL : l’un et l’autre ont déclaré la même chose: “Nous nous sommes régulièrement entraînés afin de transformer nos penalties. Pas tous les jours mais assez souvent pour que cela devienne naturel.”

LES ÉQUIPIERS : “Ce qui s’est passé contre le Cercle ne doit jamais arriver”, analyse Baseggio. “Tu es le frappeur désigné, tu prends le cuir et tes équipiers s’écartent sans te perturber.” Jestrovic en rajoute une couche: “Il ne faut pas discuter mais te saisir de la balle et ne surtout pas sortir de ton match.”

S'ils commençaient par, tout simplement, cadrer leur tir, cela aiderait grandement !

déjà les cadrer ce serait bien

je laisserai quand même Mitrovic essayer. si je me rappelle le sien était pas si mal donné, le gardien avait fait un bon arrêt non ?

pas de secrets , tout dans la tête   

zebre270157 a écrit:pas de secrets , tout dans la tête   

Au contraire ! Rien dans la tête et tout dans les pieds.
Le problème justement est qu'ils gambergent trop à cause de cette "malédiction" ce qui les rend encore plus nerveux...

Voilà tout à été dit par Jestrovic et Walter Baseggio, se n'est pas plus complique que ça....  

     

il faudrait en marquer 1 ou 2 pour évacuer le stress su tireur. Après autant de râté par plusieurs tireurs, cela ne doit pas tjs être évident surtout si le score est serré.