Gillet: "Je pourrais écrire un livre sur mes positions

par **lemip** Ven 10 Jan - 15:17

J'espère qu'il parle foot sinon ça va offusquer Gan !

SOURCE : DH

Guillaume Gillet sait qu’il devra sortir un gros deuxième tour comme milieu pour aller au Brésil comme back droit.

"Salam alikoum", nous lance un Guillaume Gillet au teint hâlé en s’installant au bord de la piscine de l’hôtel qui accueille les Anderlechtois mais aussi de nombreux Européens fortunés. Après une semaine de vacances passée à Dubaï en compagnie de Silvio Proto et de l’attaché de presse David Steegen, le capitaine du Sporting poursuit son séjour dans la région avec le stage à Abou Dhabi. "Je commence à m’habituer au coin, à la langue et au soleil", rigole-t-il.

C’est une bonne chose que vous vous adaptiez rapidement vu vos nombreux déménagements sur la pelouse.

"Oui, effectivement. (sourire) Je pourrais écrire un livre sur tous mes changements de position. Je crois que ce sera toujours le lot de ma carrière. Je suis devenu malin assez pour ne plus me définir comme un défenseur, un médian ou même un attaquant."

Vous êtes à présent au milieu. Êtes-vous heureux là-bas ?

"Oui, je m’y sens bien. J’y avais déjà joué dans le passé. Ce n’est pas une nouveauté non plus."

N’êtes-vous pas devenu plus fort comme milieu grâce à votre apprentissage en défense ?

"Je ne sais pas. J’essaie en tout cas d’apporter mon expérience et peut-être que ça donne plus d’équilibre à l’équipe. Besnik (Hasi) m’a raconté un truc d’ailleurs à ce sujet. Il y a trois ans, il avait eu une discussion avec l’entraîneur de l’époque, Ariël Jacobs. Ils trouvaient que je pouvais jouer au milieu dans un système à trois axiaux mais pas à deux car j’étais trop offensif. Là, je joue pourtant avec un seul autre médian autour de moi. C’est donc que j’ai progressé. Je sais en tout cas bien mieux quand je peux attaquer ou quand je ne peux pas. Travailler pour l’équipe est devenu quelque chose que j’apprécie."

Mais cette position ne vous arrange pas trop en fonction de l’équipe nationale. Comment vivez-vous la situation ?

"J’ai beaucoup discuté de ça avec John van den Brom. Il est bien conscient que la Coupe du Monde au Brésil est mon rêve. Il m’a dit que le staff allait faire le maximum pour m’aider à atteindre cet objectif."

Marc Wilmots a déclaré qu’il préférait vous voir back droit à Anderlecht, mais qu’il est surtout essentiel que vous soyez titulaire. Rassurant ?

"Oui, c’est sûr. C’est à moi donc de continuer à bien prester en championnat et il me restera à croiser les doigts au moment de la sélection."

L’un de vos concurrents chez les Diables joue aussi à Anderlecht. Comment cela se passe avec Anthony Vanden Borre ?

"On ne parle pas de ça entre nous. Le prochain rendez-vous de l’équipe nationale n’est qu’en mars, il n’y a donc pas de raison non plus de mettre le sujet sur la table maintenant non plus."

Mérite-t-il une sélection ?

"Ce n’est pas à moi de le dire. Maintenant, je vois qu’il a apporté quelque chose à Anderlecht depuis son arrivée dans l’équipe. Je ne peux être que satisfait de ça. Pour le reste, ce sera à Marc Wilmots de décider."

Vanden Borre a apporté quelque chose au Sporting mais que manque-t-il encore à cette équipe que le mercato hivernal pourrait corriger ?

"Il faut remplacer Matias Suarez, c’est l’essentiel. Un joueur créatif qui partirait du côté gauche."

Thorgan Hazard ?

"Il aurait l’avantage de bien connaître notre compétition en plus de toutes ses qualités. C’est un joueur collectif, efficace et qui est capable de bien donner les phases arrêtées. Cela nous manque actuellement."

Et un attaquant ?

"Je suis moins sûr. Je vois Cyriac tous les jours à l’entraînement et il me laisse une très belle impression. J’ai toujours une grande confiance en lui. Il faut évoluer dans un autre système quand il est là, mais ce n’est pas un gros problème, ça. Pour moi, ce serait une erreur de le jeter trop vite."

Il ne faut donc plus grand-chose pour qu’Anderlecht redevienne le grand favori au titre ?

"On est quand même un peu moins seul à se déclarer candidat que les années précédentes, mais c’est clairement notre objectif. On va même essayer de terminer la phase classique en tête, comme les trois dernières saisons."