Sissoko: doué, mais fragile
4 participants
Page 1 sur 1
Sissoko: doué, mais fragile
Anderlecht Sissoko a vu son ascension bridée par des pépins physiques.
Dans sa carrière de formateur, Guy Roux a côtoyé une quantité industrielle de joueurs. Invité à confier son plus grand regret dans la presse française, le technicien n’a pas tourné autour du pot : "Momo Sissoko."
"Il est parti très jeune de chez nous", relatait le technicien. "On se l’est fait piquer par Valence, c’était un hold-up, plutôt un enlèvement je dirais".
L’épisode s’est déroulé en 2003. Sissoko vient d’avoir 18 ans et il est à l’époque la plus belle promesse du centre de formation d’Auxerre qu’il a rejoint 5 ans auparavant après un plaidoyer de Roux dans l’appartement familial de La Chapelle-Saint-Luc. Mais il met le cap sur Valence sans avoir joué le moindre match en pro avec son club formateur.
L’affaire se terminera devant le Tribunal Arbitral du Sport et deviendra un symbole du pillage des centres de formation français. Et l’une des plus grosses déceptions de Guy Roux donc. La frustration du technicien se comprend aisément au vu du chemin parcouru par l’international malien (33 sélections) dont l’ascension a été linéaire grâce à l’influence de Rafael Benitez.
Dès son arrivée , Sissoko est devenu un joueur sur lequel Rafa s’est appuyé lors de la saison 2003/04 où Valence fut la dernière équipe à briser l’hégémonie du Barça et du Real. Et quand Benitez a migré vers Liverpool, il a tout fait pour prendre dans ses bagages le médian qui a dû patienter un an pour le rejoindre en Angleterre.
Rapidement, Sissoko a imposé ses qualités de milieu relayeur. Mais une grave blessure à l’œil en février 2006 met sa carrière en péril.
Elle résonne aussi comme le début de ses pépins physiques qui lui empoisonneront la vie à la Juventus Turin, qui n’avait pas hésité à investir 13 millions d’euros sur lui en janvier 2008.
Son bilan en Italie est mitigé : d’un côté, les tifosi gardent l’image d’un joueur au profil comparable à celui de Patrick Vieira mais de l’autre, ses passages répétés à l’infirmerie l’empêchent de totalement exploiter son potentiel. Ce qui sera également le cas à Paris, qu’il a quitté au bout de 18 mois.
Et cette étiquette de joueur fragile a le don d’énerver le médian. "C’est irritant", expliquait-il en janvier 2012 dans Le Parisien. "Certes, j’ai été blessé, mais il s’agissait souvent de blessures un peu bêtes. Quand on a l’habitude d’avoir une étiquette qui est fausse, on est revanchard." Encore plus quand on se retrouve sans contrat comme c’est le cas actuellement.
Dans sa carrière de formateur, Guy Roux a côtoyé une quantité industrielle de joueurs. Invité à confier son plus grand regret dans la presse française, le technicien n’a pas tourné autour du pot : "Momo Sissoko."
"Il est parti très jeune de chez nous", relatait le technicien. "On se l’est fait piquer par Valence, c’était un hold-up, plutôt un enlèvement je dirais".
L’épisode s’est déroulé en 2003. Sissoko vient d’avoir 18 ans et il est à l’époque la plus belle promesse du centre de formation d’Auxerre qu’il a rejoint 5 ans auparavant après un plaidoyer de Roux dans l’appartement familial de La Chapelle-Saint-Luc. Mais il met le cap sur Valence sans avoir joué le moindre match en pro avec son club formateur.
L’affaire se terminera devant le Tribunal Arbitral du Sport et deviendra un symbole du pillage des centres de formation français. Et l’une des plus grosses déceptions de Guy Roux donc. La frustration du technicien se comprend aisément au vu du chemin parcouru par l’international malien (33 sélections) dont l’ascension a été linéaire grâce à l’influence de Rafael Benitez.
Dès son arrivée , Sissoko est devenu un joueur sur lequel Rafa s’est appuyé lors de la saison 2003/04 où Valence fut la dernière équipe à briser l’hégémonie du Barça et du Real. Et quand Benitez a migré vers Liverpool, il a tout fait pour prendre dans ses bagages le médian qui a dû patienter un an pour le rejoindre en Angleterre.
Rapidement, Sissoko a imposé ses qualités de milieu relayeur. Mais une grave blessure à l’œil en février 2006 met sa carrière en péril.
Elle résonne aussi comme le début de ses pépins physiques qui lui empoisonneront la vie à la Juventus Turin, qui n’avait pas hésité à investir 13 millions d’euros sur lui en janvier 2008.
Son bilan en Italie est mitigé : d’un côté, les tifosi gardent l’image d’un joueur au profil comparable à celui de Patrick Vieira mais de l’autre, ses passages répétés à l’infirmerie l’empêchent de totalement exploiter son potentiel. Ce qui sera également le cas à Paris, qu’il a quitté au bout de 18 mois.
Et cette étiquette de joueur fragile a le don d’énerver le médian. "C’est irritant", expliquait-il en janvier 2012 dans Le Parisien. "Certes, j’ai été blessé, mais il s’agissait souvent de blessures un peu bêtes. Quand on a l’habitude d’avoir une étiquette qui est fausse, on est revanchard." Encore plus quand on se retrouve sans contrat comme c’est le cas actuellement.
den65- Censuré titulaire
- Messages : 769
Points : 1590
Date d'inscription : 27/10/2013
Age : 58
Localisation : liège - herve
Re: Sissoko: doué, mais fragile
zon pas encore compris qu'avec les (ex)blessés ; çà revenait cher
zebre270157- Censuré ballon d'or
- Messages : 5088
Points : 5143
Date d'inscription : 27/10/2013
Re: Sissoko: doué, mais fragile
on verra mais il pourrait apporter son expérience aux jeunes du noyau.
lemip- Censuré soulier d'or
- Messages : 1779
Points : 1937
Date d'inscription : 27/10/2013
Age : 52
Sujets similaires
» Bientôt un accord pour Sissoko !!!!
» Equilibre financier fragile pour Anderlecht durant l'exercice 2013-2014
» La possible arrivée de Momo Sissoko à Anderlecht analysée par Guy Roux
» Pas de contrat pour Sissoko
» Sissoko (ex-Juve et PSG) à Anderlecht
» Equilibre financier fragile pour Anderlecht durant l'exercice 2013-2014
» La possible arrivée de Momo Sissoko à Anderlecht analysée par Guy Roux
» Pas de contrat pour Sissoko
» Sissoko (ex-Juve et PSG) à Anderlecht
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|