« Nous voulons acheter le Standard » : place à l'episode deux

Les Socios, qui avaient lancé l’opération «Nous voulons acheter le Standard», ont présenté la coopérative désormais prête à recevoir les fonds des supporters. «Roland Duchâtelet ne nous a pas répondu», regrettent-ils sans abandonner l’idée pour autant.

Lancée une première fois en 2011 et réactivée en juin dernier, l’idée a priori un peu folle de supporters du Standard de lever des fonds parmi les fans pour entrer dans le capital du club liégeois poursuit sa route. Il est encore trop tôt pour savoir où l’opération des «Socios» mènera réellement, mais les initiateurs du projet également appelé «Nous voulons acheter le Standard» a franchi une étape supplémentaire, ce lundi.

Quel est l’objectif ?

«Lever assez de fonds pour que les supporters puissent prendre une place dans le capital du Standard, à travers une coopérative, qui deviendrait actionnaire du club, que ça soit minoritaire ou majoritaire», explique Pierre Eyben, un des fondateurs du projet. «À travers cela, nous souhaitons assurer la pérennité et la stabilité du club, et éviter que l’actionnaire majoritaire prélève vingt millions de dividende en toute discrétion», poursuit Jacques Seron, réviseur d’entreprise (notamment du Standard en 1987), en référence à ce qu’avait fait Roland Duchâtelet l’année passée.

Où en est le projet ?

Après la création en juin d’une ASBL, étape nécessaire à la coopérative, c’est au tour de cette dernière d’être lancée. Avec ce type de structure, les initiateurs de «Nous voulons acheter le Standard» demandent aux 1017 fans déjà affiliés à l’ASBL et à ceux qui souhaitent les rejoindre de souscrire, c’est-à-dire verser 200€ par part souhaitée, sur leur site internet. Ce genre de participation populaire a déjà été mené dans d’autres championnats, et est d’ailleurs appuyé par «supporters direct Europe», organisation soutenue par la Commission Européenne, présente dans une vingtaine de pays européens et dont le but est d’accroître la participation des supporters à la gestion des clubs.

Où cela mènera-t-il ?

Si l’idée est louable, c’est sa concrétisation qui pose question car il faut l’appui des supporters – «l’idéal serait de parvenir à lever cinq millions d’euros», estime Jacques Seron – mais également l’accord de celui qui préside actuellement les Rouches et détient l’écrasante majorité des parts. «Nous avons envoyé un courrier à M. Duchâtelet pour le rencontrer, mais il n’a pas donné suite.» La porte est donc fermée pour le moment. S’ouvrira-t-elle si le Limbourgeois revend le club à un nouveau propriétaire? Rien n’est moins sûr. Mais cette incertitude ne décourage pas les fondateurs des «Socios». «Il s’agit d’un projet qui s’inscrit dans le long terme.»

Et s’il n’aboutissait pas? «Nous promettons de rembourser intégralement toute personne ayant souscrit à une part si nous ne sommes pas entrés dans le capital du Standard d’ici à 3 ans», assure Jacques Seron, histoire de dissiper tout doute.





















on attend que sa         

"Nous avons envoyé un courrier à M. Duchâtelet pour le rencontrer, mais il n’a pas donné suite.» La porte est donc fermée pour le moment".

Normal ce projet socios est un projet anti-Duchâtelet.....     

Et pendant ce temps, Duchatelet pompe de l'argent du club pour se rembourser de l'investissement. Ensuite, il vendra le club (après avoir vendu les joueurs les plus bankable) à un autre investisseur. Que du bénef pour lui. Je ne pense pas qu'il se soucie beaucoup des supporters.

Duchatelet vendra son club a celui qui lui donnera le plus d'argent.
Une fois que ceci sera réaliser ,il n'en aura plus rien a foutre du Standard et des supporter.