Thissen: "À l’époque, on ne se faisait pas cadeau !"
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Thissen: "À l’époque, on ne se faisait pas cadeau !"
STANDARD Premier Wallon à quitter le Standard pour Anderlecht, Jean Thissen évoque la rivalité ancestrale entre les deux clubs.
Ce dimanche, Rouches et Mauves se retrouveront à Sclessin pour le premier Clasico des PO1. Bien qu’adversaires sur le terrain, certains acteurs de ce choc sont amis en dehors, à l’image de Batshuayi et de Vanden Borre ou encore des Diablotins Mpoku, Arslanagic, Praet, Bruno, etc.
De nos jours, la rivalité et la tension entre les deux clubs sont bien plus palpables en tribunes. Dans le passé, c’était loin d’être le cas comme le confirme Jean Thissen, ancien des deux clubs. "La rivalité était bien plus importante de notre temps. Avant, le Standard comptait énormément de Liégeois et Anderlecht beaucoup de Bruxellois. Aujourd’hui, combien sont-ils encore du côté rouche et mauve ?"
Sur le terrain, la tension était souvent de mise entre les deux clubs rivaux. "Je peux vous dire que c’était très chaud. Même si on se respectait, on se rentrait dedans. À l’époque, on ne se faisait pas de cadeau."
Pour Jean Thissen, un Clasico, c’était surtout une question d’identification. "On jouait pour le blason auquel on s’identifiait au même titre que les supporters. La tension était bien plus palpable à l’époque sur et en dehors du terrain."
En 1974, alors qu’il était inconcevable qu’un Rouche vire au Mauve et vice versa, Jean Thissen quitte Sclessin après dix ans de bons et loyaux services et rejoint Anderlecht où il évoluera cinq ans. "Je n’ai jamais regretté ce choix même si, il faut bien le dire, je ne serais jamais parti si j’avais trouvé un accord avec le Standard pour prolonger mon contrat."
À l’époque , ce transfert avait fait grand bruit. "C’était un peu une révolution. À Liège, on n’a ni compris ni accepté mon départ. C’était compréhensible car il n’était pas de coutume qu’un Liégeois quitte Sclessin pour Anderlecht. Aujourd’hui, c’est devenu monnaie courante."
Le regard envers celui qui avait tant donné aux Rouches avait changé. "Dans les rues de Verviers, des gens qui m’appréciaient ont cessé de me parler."
Son premier retour à Sclessin, Jean Thissen s’en souvient encore. Dans les tribunes, les fans lui avaient réservé un petit chant et scandaient "des sous Jeannot, des sous", laissant sous-entendre qu’il avait été attiré par l’appât du gain. "Nous l’avions emporté 0-1 grâce à un but de Rensenbrink. À chaque fois que je touchais le cuir, tout le stade me sifflait. C’était difficile à vivre. Mais j’avais décidé de prendre le côté positif de la chose. Cela prouvait que j’avais marqué les supporters pendant dix ans. Si je n’avais rien apporté au club, je n’aurais pas été sifflé."
Ce dimanche, Rouches et Mauves se retrouveront à Sclessin pour le premier Clasico des PO1. Bien qu’adversaires sur le terrain, certains acteurs de ce choc sont amis en dehors, à l’image de Batshuayi et de Vanden Borre ou encore des Diablotins Mpoku, Arslanagic, Praet, Bruno, etc.
De nos jours, la rivalité et la tension entre les deux clubs sont bien plus palpables en tribunes. Dans le passé, c’était loin d’être le cas comme le confirme Jean Thissen, ancien des deux clubs. "La rivalité était bien plus importante de notre temps. Avant, le Standard comptait énormément de Liégeois et Anderlecht beaucoup de Bruxellois. Aujourd’hui, combien sont-ils encore du côté rouche et mauve ?"
Sur le terrain, la tension était souvent de mise entre les deux clubs rivaux. "Je peux vous dire que c’était très chaud. Même si on se respectait, on se rentrait dedans. À l’époque, on ne se faisait pas de cadeau."
Pour Jean Thissen, un Clasico, c’était surtout une question d’identification. "On jouait pour le blason auquel on s’identifiait au même titre que les supporters. La tension était bien plus palpable à l’époque sur et en dehors du terrain."
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