Bruno: "Les jours de congé, c’est fini pour moi"

Anderlecht Devenu remplaçant, Bruno explique son plan pour retrouver le onze. Une recette avec le travail comme ingrédient principal.


Massimo Bruno vit une saison contrastée. Lui qui avait encore le taureau doré pour décorer le dos de son maillot jusqu’à la fin du mois d’août n’est aujourd’hui plus qu’un remplaçant de luxe à Anderlecht. Il n’a connu qu’une seule titularisation lors des six derniers matches (contre Louvain). Guillaume Gillet, Frank Acheampong et Dennis Praet l’ont doublé depuis lors sur le flanc droit. Sans oublier Andy Najar qui pointe le bout du nez.
Comment vivez-vous cette passe difficile ?



"Cela arrive quand on est joueur de football. Il n’y a qu’un seul remède : se taire et travailler."




Le moral est-il toujours là ?




"Je ne vais pas vous mentir : je ne suis pas aussi content que quand je me sentais dans la peau d’un titulaire. La période est difficile, mais je reste fort dans ma tête. Je suis bien entouré par ma famille et mes amis. Cela aide bien."




Vous êtes dans une saison de confirmation après une première année très réussie. Est-ce une explication ?




"Non, j’essaie surtout de ne pas me poser trop de questions. Ce serait le meilleur moyen de perdre la tête. C’est juste un choix de l’entraîneur, rien de plus. J’avais aussi beaucoup de réussite en début de saison. Les attentes étaient grandes puis je suis resté deux-trois semaines sans marquer. À moi de retrouver le niveau de l’été."




Ce n’est pas le cas partout cette saison dans le groupe, mais la concurrence est forte au poste d’ailier droit. Cela ajoute-t-il de la pression ?




"Non, la concurrence est saine. Mon but est de prouver à l’entraîneur que je suis le meilleur dans le noyau pour ce poste-là."




À Genk, vous êtes rentré en affichant une grande envie. C’est ça aussi la solution ?




"Oui, c’est la bonne attitude à adopter. Si je me morfonds sur le banc et que je baisse les bras, je ne reviendrai pas, c’est certain. Je suis monté alors que c’était 0-0, je devais oser comme je le fais toujours. Si je perds ça, je n’ai plus rien alors." (sourire)




Avec un peu plus de réussite, vous auriez même pu marquer à Genk dimanche ?




"Oui, j’ai manqué de calme dans mes derniers gestes. Cela m’avait un peu déçu car j’attendais plus de ma montée au jeu. Mais je vais continuer à bosser comme un fou."




Bosser comme un fou, ça se matérialise comment au quotidien ?




"Les jours de congé, je ne les prends plus car je dois travailler plus pour compenser mon manque de temps de jeu. J’arrive aussi plus tôt le matin, avant le petit-déjeuner. Grâce à ça, je reste dans le rythme. Si je ne faisais pas ça, ma condition physique serait directement moins bonne et ce serait encore plus difficile de reprendre ma place dans le onze de base."




C’est une obligation du club cette surcharge de travail ?




"Non, cela doit venir du joueur. Ce n’est pas le staff qui va me prendre par les fesses pour me dire de travailler. C’est ma volonté et je peux compter sur l’aide de tout le monde, notamment le préparateur physique."

Il se sentait dans la peau d'un titulaire et c'est là que les problèmes ont commencer ....

il a payé pour toute l'équipe ca tournai mal et n'était jamais le plus mauvais sur les 11 , alors peut etre que son manque d'expérience et sa jeunesse ont compliqués les choses mais y a des joueurs qui ont recu et ont encore bien plus de crédits alors qu'ils n'ont fais que de la merde jusqu'a présent

il reviendra vite, il a du potentiel. à certains moments de la saison dernière il portait le sporting quasi tout seul.

Oui, à ce poste c'est le seul vrai ailier (peut être avec Najar), on aura encore beaucoup besoin de lui.
Je trouve qu'il devrait moins rentrer dans le jeu et plus déborder et donner de bons centres pour Mitrovic.