Anderlecht, un mercato déstabilisateur?
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Anderlecht, un mercato déstabilisateur?
(Tagtik) Le Sporting d'Anderlecht a essuyé une défaite surprenante au Kavé Mechelen. Les Mauves sont passés à côté de leur sujet pour se faire battre essentiellement au mental par une équipe qui n'a rien d'un foudre de guerre, mais dont le moral a été boosté par l'arrivée de Franky Vercauteren. Le mercato et ses rumeurs ont-ils déstabilisés les jeunes joueurs de John Van den Brom?
Le Sporting est (avec Genk) le grand battu de ce week-end. Les Mauves ont pourtant passé la trêve hivernale aux ... Emirats Arabes Unis. A des milliers de kilomètres du climat chagrin belge, mais apparemment pas hors de portée des rumeurs d'un mercato musclé et des propos de la direction du Parc Astrid qui les ont complaisamment alimentées. Steven Defour, Thorgan Hazard, Michy Batshuayi et Bryan Ruiz, autant de noms lancés par les médias et jamais démentis ni par John Van den Brom, ni encore moins par Herman Van Hoolsbeeck. Au contraire même, puisque tant l'entraineur que le manager général des champions de Belgique n'ont eu de cesse de se réjouir par anticipation de l'arrivée possible de quelques gros formats qui étaient et qui sont encore pour certains annoncés au Parc Astrid. Histoire de renforcer une saine concurrence au sein d'un groupe qu'on dit jeune et inexpérimenté? Sans doute, sauf que cette concurrence annoncée (deux à trois joueurs) serait dès le départ biaisée, faussée et perturbante parce qu'elle ne fonctionnerait pas selon de purs critères sportifs (le meilleur joue). Les joueurs actuels de l'effectif du Sporting savent évidemment que Defour et Hazard (ou Batshuayi et Ruiz si ces deux noms avaient encore été d'actualité) n'accepteraient de venir au Parc Astrid qu'à condition d'y trouver un temps de jeu contractuellement assuré pour pouvoir obtenir leur billet pour le Brésil. Dès lors, si certains observateurs et si certains clubs comme le Standard et surtout Zulte-Waregem ont parlé de tentatives de déstabilisation de la part des dirigeants du Sporting d'Anderlecht, aujourd'hui, il semble qu'on assiste plutôt au scénario de l'arroseur arrosé. Parce que c'est bien le onze de John Van den Brom qui est apparu déstabilisé et fragilisé. Comme à côté de ses pompes. Avec une absence d'orgueil, voire tout au plus un orgueil blessé, dès que le cours du match a pris une tournure défavorable. L'embellie constatée avant la trêve tant dans les chiffres (13/15) que dans la manière est apparue ce dimanche après-midi à Malines comme gâchée par ce fameux gros nuage de rumeurs. Mais bon... le championnat ne commence que dans deux mois. D'ici là, le Sporting sera prêt et bien huilé comme on se plait à le répéter du côté de Saint Guidon. (Dupk/Picture : Belga)
Le Sporting est (avec Genk) le grand battu de ce week-end. Les Mauves ont pourtant passé la trêve hivernale aux ... Emirats Arabes Unis. A des milliers de kilomètres du climat chagrin belge, mais apparemment pas hors de portée des rumeurs d'un mercato musclé et des propos de la direction du Parc Astrid qui les ont complaisamment alimentées. Steven Defour, Thorgan Hazard, Michy Batshuayi et Bryan Ruiz, autant de noms lancés par les médias et jamais démentis ni par John Van den Brom, ni encore moins par Herman Van Hoolsbeeck. Au contraire même, puisque tant l'entraineur que le manager général des champions de Belgique n'ont eu de cesse de se réjouir par anticipation de l'arrivée possible de quelques gros formats qui étaient et qui sont encore pour certains annoncés au Parc Astrid. Histoire de renforcer une saine concurrence au sein d'un groupe qu'on dit jeune et inexpérimenté? Sans doute, sauf que cette concurrence annoncée (deux à trois joueurs) serait dès le départ biaisée, faussée et perturbante parce qu'elle ne fonctionnerait pas selon de purs critères sportifs (le meilleur joue). Les joueurs actuels de l'effectif du Sporting savent évidemment que Defour et Hazard (ou Batshuayi et Ruiz si ces deux noms avaient encore été d'actualité) n'accepteraient de venir au Parc Astrid qu'à condition d'y trouver un temps de jeu contractuellement assuré pour pouvoir obtenir leur billet pour le Brésil. Dès lors, si certains observateurs et si certains clubs comme le Standard et surtout Zulte-Waregem ont parlé de tentatives de déstabilisation de la part des dirigeants du Sporting d'Anderlecht, aujourd'hui, il semble qu'on assiste plutôt au scénario de l'arroseur arrosé. Parce que c'est bien le onze de John Van den Brom qui est apparu déstabilisé et fragilisé. Comme à côté de ses pompes. Avec une absence d'orgueil, voire tout au plus un orgueil blessé, dès que le cours du match a pris une tournure défavorable. L'embellie constatée avant la trêve tant dans les chiffres (13/15) que dans la manière est apparue ce dimanche après-midi à Malines comme gâchée par ce fameux gros nuage de rumeurs. Mais bon... le championnat ne commence que dans deux mois. D'ici là, le Sporting sera prêt et bien huilé comme on se plait à le répéter du côté de Saint Guidon. (Dupk/Picture : Belga)
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