Cyriac: "Je prouverai que je mérite Anderlecht"

ANDERLECHT "À aucun moment, je n’ai douté de mon retour."
Gohi Bi Cyriac ne revendique rien.

Son maigre temps de jeu - quatre titularisations et quelques jonctions de fin de match - le désole, mais l’infortuné buteur ivoirien ne rumine pas un passé qui pourrait pourtant l’affliger.

Il préfère scruter son horizon, aujourd’hui débarrassé des gros nuages qui plombaient son avenir. Il espère, secrètement avoir incrusté dans les esprits son heading en fin de match à Malines, comme un signe tangible de son retour au premier plan. "J’ai retrouvé mes sensations à l’entraînement. Je déclenche de nouveau mes accélérations sans la moindre réticence. Je suis tout proche de mon grand retour."

Arrêté, une fois de plus, par deux graves blessures - une rupture du ligament croisé antérieur du même genou -, Gohi Bi Cyriac croit vraiment avoir dépassé l’ultime station de son chemin de croix.

" Je n’ai pas senti un véritable déclic", réfléchit-il. "J e recueille simplement les fruits de ma longue période de rééducation au cours de laquelle je n’ai jamais cessé de bosser. Certes, mon moral a subi des fluctuations. J’avais bien entamé la saison. Simplement, après ma seconde grosse blessure, j’espérais revenir plus tôt que je ne l’ai fait. Quand j’accusais un petit creux sur le plan moral, c’est parce que je n’avais pas imaginé que mon rétablissement prendrait autant de temps."

L’Ivoirien veut dissiper toute équivoque : " À aucun moment, je n’ai douté de mon retour. J’ai bien profité de la trêve. Pendant le stage, à Abou Dhabi, j’ai bien bossé. Je me suis efforcé de montrer que je pouvais retrouver mon vrai niveau. L’entraîneur m’a laissé le temps. Il savait qu’il était difficile de refaire surface après une telle blessure. Moi, je voulais montrer au Sporting que je suis capable de devenir un vrai titulaire de son équipe fanion. Je pense avoir montré de belles choses. J’ai le sentiment qu’on me voit de manière différente. Un Cyriac à 75 % n’est pas compétitif. Un Cyriac à 100 % peut rivaliser avec… Batshuayi."

Cette comparaison lui arrache un sourire. Il évoque spontanément les rumeurs de transfert qui l’ont concerné : "J’ai eu un petit choc quand le public m’a sifflé. Mais je trouvais leur réaction normale. Le lendemain, j’avais tout oublié. Je n’ai jamais eu l’impression qu’Anderlecht ne croyait plus en moi. S’il a envisagé de me prêter, c’était simplement pour m’offrir du temps de jeu."

Gohi Bi Cyriac revient en 2014 imprégné d’une ambition toute neuve : "Je vais démontrer que je recèle les aptitudes pour jouer à Anderlecht. Suis-je complémentaire de Mitrovic ? J’aime évoluer avec un pivot, tourner autour de lui, créer du mouvement pour lui ménager des espaces. L’idéal est que nous évoluions l’un près de l’autre…"

s'il pouvait revenir en forme, ce serait un plus pour nous. il a apporté un peu de vivacité en fin de match contre malines, espérons pour lui !

Le problème est M. Brol, c'est à lui de lui de le faire jouer comme Vargas... !