Lors de notre rencontre mardi matin dans son bureau de Sclessin, le nouveau président du Standard s'est livré au jeu des photos-mystères. Dans cette vidéo, il donne son avis sur son homologue anderlechtois.
Bruno Venanzi a d'abord bien pris soin de passer la pommade, qualifiant Roger Vanden Stock de "président assez mythique et charismatique pour lequel j'ai beaucoup de respect. Il a amené énormément de titres à son club ces dernières années."

"Mais c'est un concurrent, un concurrent qu'en tant que Standardman je n'aime pas et que je vais donc combattre de manière respectueuse", enchaîne-t-il.

L'acquisition du club liégeois fraîchement acquise, Venanzi y était allé d'un petit tacle envers le meilleur ennemi des Rouches: "“Standard“, ça signifie un club de foot. “Anderlecht”: on ne sait pas de quoi on parle", avait-il déclaré lors d'une conférence à Louvain-la-Neuve jeudi dernier. Une manière de se mettre les kops de Sclessin dans la poche? "C'est d'abord un réflexe naturel d'un supporter du Standard", nous répond-il. "Les piques, cela fait partie du jeu, il (NDLR: Roger Vanden Stock) en fait également contre le Standard. Quand on aime le Standard, par définition on n'aime pas Anderlecht. Mais ça n'empêche pas d'avoir du respect pour certaines personnes qui y travaillent", insiste-t-il encore.