van den Brom viré: chronique d’un C4 annoncé
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van den Brom viré: chronique d’un C4 annoncé
ANDERLECHT Le règne de John van den Brom avait commencé à chanceler l’an dernier déjà.
Anderlecht n’avait plus limogé un entraîneur depuis le 11 novembre 2007. Frankie Vercauteren avait reçu son C4 après une défaite 2-0 au Beerschot. Six ans et demi plus tard, John van den Brom va devoir vider son bureau plus tôt que prévu.
Le licenciement du Néerlandais était pourtant dans l’air depuis quelques semaines. Voire quelques mois. La seconde partie de saison décevante l’an dernier, surtout sur le plan du jeu proposé, avait déjà refroidi l’enthousiasme né après les excellents débuts de VdB au Sporting.
C’est finalement grâce à un coup franc dévié de Biglia qu’il avait quand même ponctué sa première saison en Belgique par un titre de champion. Un titre arraché mais un titre quand même qui lui avait rendu du crédit.
Avec le départ de pratiquement tous les cadres cet été (Mbokani, Jovanovic, Biglia et même Wasilewski, très important dans le vestiaire), van den Brom savait qu’il aurait bien besoin de ce crédit pour tenir le coup. L’effectif fortement rajeuni lui aurait finalement permis de garder son job sept mois de plus. Ironie du sort, c’est avec des groupes très jeunes que le Néerlandais avait bâti sa réputation en réalisant des miracles à Appeldoorn, La Haye et Arnhem, au point de charmer la direction anderlechtoise.
Son image auprès des supporters s’était aussi fortement dégradée cette saison. Même si l’argument de l’inexpérience du groupe tenait la route, ses choix étaient de plus en plus souvent remis en question. Ses multiples changements entre les rencontres et son allergie au 4-4-2 irritaient de plus en plus au Parc Astrid.
Le public avait également très mal accepté les quelques humiliations subies cette saison, comme le 4-0 ramassé au Club Bruges, l’élimination honteuse en Coupe à Westerlo ou encore le chemin de choix de la Ligue des Champions où le score de forfait pris contre le PSG d’Ibrahimovic avait été la cerise sur le gâteau.
C’est paradoxalement lors d’une victoire que le point de non-retour sera atteint. Le 16 février contre la lanterne rouge montoise, les Mauves avaient touché le fond malgré le succès (2-0). Pour la première fois, les supporters avaient ciblé leur colère sur le coach néerlandais en sifflant chacun de ses changements et en réclamant son départ. C’est chose faite un petit mois plus tard.
Il a baissé les bras samedi soir...
C’est pratiquement tel un zombie que John van den Brom a quitté le vestiaire où il est resté silencieux samedi à Louvain pour traverser la pelouse et rejoindre la conférence de presse obligatoire d’après-match. Le regard vide, le Néerlandais semblait avoir compris que son sort était sans doute scellé.
Face aux journalistes, il n’a pas voulu évoquer sa situation personnelle. Malgré tout, il a admis pour la première fois qu’Anderlecht pouvait dire adieu au titre. "Avec ce que l’on montre sur nos derniers matches, on doit être honnête : c’est une ambition trop élevée."
Même si le bilan mathématique ne plaide évidemment pas en faveur des Bruxellois, un tel aveu ne pouvait passer aux yeux de tous les sympathisants du Sporting. D’autant plus quand on sait que ce sont les deux rivaux historiques (le Standard et le Club Bruges) qui s’échappent de manière quasi irrémédiable devant.
Bref, cette conférence de presse à Louvain, sa dernière en tant qu’entraîneur d’Anderlecht, marquait le début de la fin pour John van den Brom.
Anderlecht n’avait plus limogé un entraîneur depuis le 11 novembre 2007. Frankie Vercauteren avait reçu son C4 après une défaite 2-0 au Beerschot. Six ans et demi plus tard, John van den Brom va devoir vider son bureau plus tôt que prévu.
Le licenciement du Néerlandais était pourtant dans l’air depuis quelques semaines. Voire quelques mois. La seconde partie de saison décevante l’an dernier, surtout sur le plan du jeu proposé, avait déjà refroidi l’enthousiasme né après les excellents débuts de VdB au Sporting.
C’est finalement grâce à un coup franc dévié de Biglia qu’il avait quand même ponctué sa première saison en Belgique par un titre de champion. Un titre arraché mais un titre quand même qui lui avait rendu du crédit.
Avec le départ de pratiquement tous les cadres cet été (Mbokani, Jovanovic, Biglia et même Wasilewski, très important dans le vestiaire), van den Brom savait qu’il aurait bien besoin de ce crédit pour tenir le coup. L’effectif fortement rajeuni lui aurait finalement permis de garder son job sept mois de plus. Ironie du sort, c’est avec des groupes très jeunes que le Néerlandais avait bâti sa réputation en réalisant des miracles à Appeldoorn, La Haye et Arnhem, au point de charmer la direction anderlechtoise.
Son image auprès des supporters s’était aussi fortement dégradée cette saison. Même si l’argument de l’inexpérience du groupe tenait la route, ses choix étaient de plus en plus souvent remis en question. Ses multiples changements entre les rencontres et son allergie au 4-4-2 irritaient de plus en plus au Parc Astrid.
Le public avait également très mal accepté les quelques humiliations subies cette saison, comme le 4-0 ramassé au Club Bruges, l’élimination honteuse en Coupe à Westerlo ou encore le chemin de choix de la Ligue des Champions où le score de forfait pris contre le PSG d’Ibrahimovic avait été la cerise sur le gâteau.
C’est paradoxalement lors d’une victoire que le point de non-retour sera atteint. Le 16 février contre la lanterne rouge montoise, les Mauves avaient touché le fond malgré le succès (2-0). Pour la première fois, les supporters avaient ciblé leur colère sur le coach néerlandais en sifflant chacun de ses changements et en réclamant son départ. C’est chose faite un petit mois plus tard.
Il a baissé les bras samedi soir...
C’est pratiquement tel un zombie que John van den Brom a quitté le vestiaire où il est resté silencieux samedi à Louvain pour traverser la pelouse et rejoindre la conférence de presse obligatoire d’après-match. Le regard vide, le Néerlandais semblait avoir compris que son sort était sans doute scellé.
Face aux journalistes, il n’a pas voulu évoquer sa situation personnelle. Malgré tout, il a admis pour la première fois qu’Anderlecht pouvait dire adieu au titre. "Avec ce que l’on montre sur nos derniers matches, on doit être honnête : c’est une ambition trop élevée."
Même si le bilan mathématique ne plaide évidemment pas en faveur des Bruxellois, un tel aveu ne pouvait passer aux yeux de tous les sympathisants du Sporting. D’autant plus quand on sait que ce sont les deux rivaux historiques (le Standard et le Club Bruges) qui s’échappent de manière quasi irrémédiable devant.
Bref, cette conférence de presse à Louvain, sa dernière en tant qu’entraîneur d’Anderlecht, marquait le début de la fin pour John van den Brom.
den65- Censuré titulaire
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Date d'inscription : 27/10/2013
Age : 58
Localisation : liège - herve
Re: van den Brom viré: chronique d’un C4 annoncé
Le virer maintenant est ridicule. Il y a un mois qu'il aurait fallu le faire.
Ca apporte encore moins de crédit à la direction qui avait juré qu'il finirait la saison. Enfin, si c'est pour y mettre Hasi, il est où le changement psychologique ? Hasi n'a pas la carrure. Si Peter Maes est ok au moins, il préparerait la saison prochaine. La direction semble avoir perdu les pédales. On n'a pas fini de s'enfoncer. Reste à espérer que Bruges soit champion, si ont peut accrocher l'europa league et "aider" bruges, on aura sauvé ce qui pouvait l'être.
Ca apporte encore moins de crédit à la direction qui avait juré qu'il finirait la saison. Enfin, si c'est pour y mettre Hasi, il est où le changement psychologique ? Hasi n'a pas la carrure. Si Peter Maes est ok au moins, il préparerait la saison prochaine. La direction semble avoir perdu les pédales. On n'a pas fini de s'enfoncer. Reste à espérer que Bruges soit champion, si ont peut accrocher l'europa league et "aider" bruges, on aura sauvé ce qui pouvait l'être.
kargamel- Censuré titulaire
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Date d'inscription : 27/10/2013
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